La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 162-163
49. Il est impossible de pardonner du fond du cœur ses fautes à quelqu’un, sans la vraie connaissance. Elle montre, en effet, à chacun que ce qui lui arrive est ce qui lui revient.
50. Tu ne perdras rien de ce que tu as abandonné pour le Seigneur. Car en son temps cela te sera rendu au centuple.
51. Quand l’intelligence perd de vue le but de la pitié, alors l’œuvre apparente de la vertu est vaine.
52. Si sa malveillance est nuisible à tout homme, faire le mal nuit bien plus encore à ceux qui ont négligé la rigueur.
53. Philosophe par la pratique sur la volonté de l’homme et la rétribution de Dieu. Car la parole n’est ni plus sage ni plus utile que les œuvres.
54. Après les peines endurées pour la piété vient le secours. Mais il faut connaître cela par la loi divine et la conscience.
55. L’un a reçu une pensée, il l’a faite sienne sans l’examiner. Un autre a reçu la même pensée, et il l’a confrontée à la vérité. Il faut se demander lequel des deux s’est le mieux inspiré de la piété.
56. La vraie connaissance, c’est de faire patience dans les afflictions, et de ne pas tenir les hommes pour responsables de ses propres malheurs.
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