La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 167-168
121. Les racines des pensées sont les vices manifestes. Des pieds, des mains et de la bouche, nous ne cessons de les défendre.
122. Il est impossible d’être attaché en pensée à la passion sans aimer ses causes.
123. Qui s’attache à la vaine gloire, s’il méprise la honte ? Qui est troublé par le déshonneur, s’il aime être tenu pour rien ? Qui accueille le plaisir de la chair, si son cœur est brisé et humilié ? Qui s’inquiète du combat pour les choses passagères, s’il croit au Christ ?
124. Celui qui a été offensé et ne s’est disputé avec l’offenseur ni en paroles, ni en pensées, possède la vraie connaissance et fait preuve d’une foi sûre envers le Maître.
125. Les fils des hommes sont menteurs sur la balance de la justice (Cf. Ps. 61(62),10). C’est Dieu qui délivre à chacun ce qui est juste.
126. Si n’a rien de plus celui qui commet l’injustice, ni rien de moins celui qui la subit, l’homme passe comme une ombre, et il se trouble en vain (Cf. Ps. 38(39),7).
127. Si tu vois quelqu’un s’affliger des nombreux outrages qu’il subit, sache qu’il est rempli de pensées de vaine gloire, et qu’il récolte sans joie les gerbes de ce qu’il à a semé dans son cœur.
128. Celui qui jouit des plaisirs du corps plus qu’il ne faut, paiera ses excès par cent fois plus de peines.
Laisser un commentaire
Comments feed for this article