Livre des Psaumes, traduction R. Archimandrite Placide (Deseille)
- Pour la fin. Psaume de sagesse. Des fils de Coré.
- Comme le cerf languit après les eaux vives,
ainsi mon âme te désire, ô Dieu !
- Mon âme a soif de Dieu,
du Dieu fort, du Dieu vivant ;
quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?
- Mes larmes ont été mon pain jour et nuit,
tandis qu’on me disait chaque jour :
“ Où est-il, ton Dieu ? ”
- Alors je me suis souvenu,
et en moi-même j’ai laissé mon âme se répandre :
oui, j’irai vers le lieu du tabernacle admirable,
jusqu’à la maison de Dieu,
parmi les chants d’allégresse et d’action de grâces,
dans une rumeur de fête.
- Pourquoi es-tu triste ô mon âme,
et pourquoi me troubles-tu ?
Espère en Dieu, car je le confesserai encore ;
il est le salut de ma face et mon Dieu.
- En moi mon âme est troublée,
aussi je me souviendrai de toi,
depuis la terre du Jourdain et de l’Hermon,
depuis l’humble montagne.
- L’abîme appelle l’abîme quand grondent tes cataractes ;
tes vagues et tes flots ont tous passé sur moi.
9. Le jour, le Seigneur m’envoie sa miséricorde,
et la nuit s’élève en moi un cantique,
une prière au Dieu de ma vie.
- Je dis à mon Dieu : Tu es mon soutien ;
pourquoi m’as-tu oublié,
et pourquoi m’en vais-je attristé,
tandis que l’ennemi m’opprime ?
- Tandis qu’on me brise les os,
mes ennemis me raillent ;
à longueur de jour ils me disent :
“ Où est-il, ton Dieu ? ”
- Pourquoi es-tu triste, ô mon âme,
et pourquoi me troubles-tu ?
Espère en Dieu, car je le confesserai encore,
il est le salut de ma face et mon Dieu.
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