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La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 658-659
21. (suite) Mener la vie des moines vouée à la science implique donc non seulement qu’on connaisse parfaitement par l’ascèse et comme il faut l’usage de l’intelligence et de la parole, de la réflexion et des sens, mais aussi qu’on discerne ce qu’il faut donner à l’ardeur et au désir, qu’on apprenne sagement par l’action et la contemplation à bien former en soi, grâce à la connaissance naturelle de la réflexion, la belle harmonie ordonnée des puissances de l’âme, et à chanter la mélodie intellectuelle, pour autant qu’elle aussi soit infiniment douce. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 658
21. C’est Dieu qui enseigne à l’homme la connaissance (Cf. Ps. 93 (94),10), ainsi qu’il est écrit. Mais comment enseigne-t-il ? Il donne la prière dans la sainte impulsion qui transmet lumineusement à celui qui prie la respiration continuelle de l’Esprit. Une telle prière sacrée est vraiment la demeure, la grande demeure de la grâce plus que bonne. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 657-658
20. (suite) Mais celui qui s’attache à la connaissance des êtres et de l’Écriture Sainte, comme il est naturel aux uns et aux autres, qu’il continue de se recueillir en Dieu, de passer du visible, du connu et de la chair aux choses de l’intelligence. Il est évident qu’en s’élevant vers l’Esprit, et de là en droite ligne vers ce qui dépasse l’intelligence, je veux dire vers la vérité plus haute que toute vérité, vers Dieu, il adore très clairement Dieu en esprit et en vérité. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 657
20. (suite) Ainsi un homme simple, s’il marche en observant les commandements et en vivant la foi, et s’il suit humblement d’autres hommes considérés, est vraiment un clair adorateur de Dieu en esprit et en vérité (Cf. Jn 4,24). Car la foi qui parle clairement de Dieu et des choses divines et invisibles ne peut être que l’Esprit. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 657
20. Il est dit que Dieu est Esprit, et que ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et en vérité (Cf. Jn 4,24). Il est dit « ceux qui l’adorent », au pluriel, et non « celui qui l’adore », au singulier. Et c’est bien naturel, dès lors qu’il veut sauver tous les êtres et les mener à la connaissance de la vérité (Cf. I Tim. 2,4), lui qui a préparé nombre de demeures différentes (Cf. Jn 14,2) pour la jouissance éternelle de ceux qui seront justifiés, lui l’ange du grand conseil (Cf. Is. 9,5), le sauveur qui, dans la hauteur de son amour de l’homme, tend ses mains levées pour appeler ceux dont la réflexion est sage, ou folle, faible et malade. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 656-657
19. (suite) D’après saint Maxime, la contemplation purifie l’intelligence, mais l’état de prière la porte nue devant Dieu. Il va de soi que l’intelligence qui n’est pas tendue dans la contemplation n’en sera pas purifiée, comme le dit la loi de Dieu. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 656
19. (suite) C’est ce que montre également saint Maxime, quand il dit : « L’intelligence ne peut pas se purifier sans la rencontre et la contemplation de Dieu. » Et encore : « L’anachorèse, la contemplation et la prière réduisent le désir et même le suppriment », et « l’âme est menée selon la raison, quand elles mènent à Dieu par la contemplation spirituelle et la prière. » Et encore : « Donne à la raison les ailes de la lecture, de la contemplation et de la prière (Pour ces quatre citations : Saint Maxime le Confesseur, Sur l’amour II, 3 ; II, 47 ; IV, 15,80 et 86, Philocalie, p.000.) » Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 656
19. La vie contemplative demeure avec la sainte prière. Elle est sa compagne continuelle. L’une et l’autre sont les germes donnés par Dieu, les germes déifiants de la vie intellectuelle de l’âme. Elles sont les œuvres inséparables de l’âme que Dieu porte et accomplit dans sa loi. Pour la tradition, contemplation et prière sont tellement unies que les Pères en parlent au singulier : ils les appellent action de l’intelligence et contemplation. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 655-656
18. (suite) C’est pourquoi vraiment bienheureux les cœurs purs qui ont la science des vertus. Car ils verront Dieu (Cf. Mt. 5,8) dans la vie à venir plus totalement, plus clairement. Et dès maintenant ils voient en gage (Cf. Eph. 1,14), d’après les Écritures : non seulement, pour elles, ils voient et verront, mais ils pourront éprouver les choses surnaturelles dans la mesure où maintenant ils les éprouvent en partie et en jouissent dans le Christ.
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 655
18. (suite) Si une vie tumultueuse, impure, manifestement privée de la communion de l’Esprit, était tout à fait digne, elle sentirait naturellement dans son âme la gloire de Dieu, son parfum et sa douceur. Mais cela n’est pas possible, cela ne se peut pas. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 655
18. (suite) Seigneur, tu es la vérité même. Ce que je dis est entièrement vrai. C’est pourquoi l’âme pure, l’âme qui t’a reçu comme une épouse, a désiré fort sagement demeurer sous ton ombre, à peine lui fut-il donné d’y être. Elle montre là que ton fruit emplit de douceur, et pas simplement cela, mais qu’il se fait doux dans la bouche. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654-655
18. (suite) Gloire à toi, vraiment glorifié, qui glorifies les humbles. Et quand ils sont glorifiés, tu les rends encore plus humbles, dès lors que par tes dons ineffables, ils sont redevables de tant de biens immenses. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654
18. (suite) Nous savons que tu as pris la main de la belle-mère de Pierre, et que la fièvre la quitta sur le champ. Elle recouvra la santé, se leva aussitôt et te servit (Cf. Mc 1,30s.), pleine d’admiration et d’ardeur. Or cette femme ne fut touchée qu’une fois, et du dehors : car tu l’as prise par la main. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654
18. Je m’émerveille, Seigneur, devant la joyeuse lumière de la paix admirable, lumière si reposante, bien-aimée, naturellement débordante, pleine de grâce, immensément rayonnante. Elle est seule et toute entière la vie de l’intelligence. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654
17. (suite) Quand l’ardeur naturelle, nous l’avons dit, est supplantée dans son action par l’énergie du Consolateur, qui se déploie d’elle-même, la patience et la douceur, jointes à la plus grande bonté, s’accordent à la vie de l’âme. Elles sont le fruit du Saint-Esprit (Cf. Gal. 5,22), auquel communient ceux qui ont reçu la pitié de Dieu. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 653
17. (suite) Dès lors l’âme aussi est en paix, dans le calme, dans toute l’impassibilité nécessaire. Elle contemple Dieu. Merveilleusement, sa relation avec Dieu, son illumination, sa tension, c’est l’Esprit qu’elle a heureusement reçu de Dieu. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 653
17. (suite) Cependant l’énergie du Saint-Esprit dans le cœur est surnaturelle, sa genèse ne vient en rien de la nature, mais elle se manifeste de manière inconcevable en ceux qui ont reçu la pitié : elle est clairement suscitée malgré elle, ou pour tout dire, elle rayonne de lumière. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 653
17. Considérons autant qu’il est en notre pouvoir l’énergie qui est au cœur du Saint-Esprit, puis les choses qu’elle met en œuvre. Considérons aussi l’énergie qui nous est naturelle et les choses qui lui sont propres. Nous verrons qu’il ne nous est guère possible, selon cette énergie qui nous est naturelle, de découvrir la paix. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 652-653
16. (suite) Et non seulement ils l’ont reçu de Dieu le Père face à face comme Adam à l’origine, et comme plus tard les disciples du Christ quand celui-ci souffla sur eux (Cf. Jn 20,22), mais recevant soudain l’invisible comme un souffle, c’est-à-dire l’Esprit, qui leur insuffle clairement la grâce même de l’Esprit, ceux qui participent du fond du cœur voient dans leur intelligence l’Esprit qui répand les eaux toujours jaillissantes comme d’une source, et qui dès lors les éclaire et donne à l’intelligence de voir les choses merveilleuses de la nouvelle naissance et les choses accessibles de la gloire divine. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 652
16. (suite) Mais le temps des compassions de Dieu est venu, et Dieu a envoyé son Verbe pour nous guérir de nos corruptions (Cf. Ps. 106(107),10). Or le Verbe porte l’Esprit qui l’accompagne naturellement, qui illumine et éclaire sa divinité, on pourrait dire sa puissance, dont a parlé le prophète, quand il rendit grâce à Dieu pour l’humanité toute entière : « Tu as envoyé ta lumière et ta vérité. Elles m’ont conduit, elles m’ont mené à ta montagne sainte, à ton unique et suprême connaissance, dans les demeures et les contemplations de ta gloire (Ps. 42(43),3). » Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 652
16. (suite) Mais l’homme a fléchi le genou, il s’est, dans sa chute, soumis au grand mal de la désobéissance. Hélas, il a été déchu du Saint Esprit vivifiant qui nous éclaire, il n’a pas su garder l’immensité d’un tel honneur, il a été vraiment réduit à l’état des bêtes sans intelligence, et leur a ressemblé (Cf. Ps. 48(49),13). Et il s’en est allé en toute ignorance et obscurité loin du but divin, incapable en rien de relever la tête dans ces terribles ténèbres, manifestement privé qu’il était du don divin, du don surnaturel de ce souffle que Dieu avait insufflé en lui.
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 651-652
16. Vois les dons de Dieu qui ne reviens pas en arrière, et les grâces de Dieu que rien ne peut surpasser. Et réjouis-toi du miracle qui arrive alors divinement, si tu considère les choses que Dieu fait en Adam la première créature, et les choses plus hautes encore qu’il fait ensuite en nous. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 651
15. (suite) Si donc nous avons reçu de Dieu une telle dignité, comme d’avoir à planter le divin en nous à l’imitation de Dieu, c’est là un paradis, non certes un paradis que les sens extérieurs puissent saisir, mais un paradis intelligible, nous l’avons dit, bien plus élevé en tout béatitude, et au-delà de l’entendement de celui qui n’en a pas encore éprouvé la dignité sacrée. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 651
15. (suite) Ainsi je pense que la pierre que frappa la verge de Moïse le législateur (Cf. Ex. 17,6), et qui fit surnaturellement jaillir l’eau comme des fleuves, est le cœur pétrifié par l’endurcissement. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 650
15. (suite) En un mot, d’après les Pères, l’Esprit Saint et vivifiant intervient tellement dans toutes les choses de la vertu et dans ces états qui, apparemment, comme je l’ai dit, s’opposent entre eux, que l’Écriture l’appelle feu et eau, choses totalement contraires, car il apporte l’aide de tout ce qui, dans l’âme, est bon et beau et il en suscite l’énergie qui donne la vie et la force. Lire le reste de cette entrée »
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