Épître de saint Jacques 1,1-15
Tenez pour une joie suprême, mes frères, d’être en butte à toutes sortes d’épreuves. Vous le savez : bien éprouvée, votre foi produit la constance; mais que la constance s’accompagne d’une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits, irréprochables, ne laissant rien à désirer.
Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu – il donne à tous généreusement, sans récriminer – et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans hésitation, car celui qui hésite ressemble au flot de la mer que le vent soulève et agite. Qu’il ne s’imagine pas, cet homme-là, recevoir quoi que ce soit du Seigneur : homme à l’âme partagée, inconstant dans toutes ses voies !
Que le frère d’humble condition se glorifie de son exaltation et le riche de son humiliation, car il passera comme fleur d’herbe. Le soleil brûlant s’est levé : il a desséché l’herbe et sa fleur tombe, sa belle apparence est détruite. Ainsi se flétrira le riche dans ses démarches !
Heureux homme, celui qui supporte l’épreuve ! Sa valeur une fois reconnue, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. Que nul, s’il est éprouvé, ne dise : » C’est Dieu qui m’éprouve. » Dieu en effet n’éprouve pas le mal, il n’éprouve non plus personne. Mais chacun est éprouvé par sa propre convoitise qui l’attire et le leurre. Puis la convoitise, ayant conçu, donne naissance au péché, et le péché, parvenu à son terme, enfante la mort.


















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