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Catéchèses en vue du baptême n°18, § 23-25 (trad. brév. 17e merc. rev.)
L’Église est appelée catholique (ou universelle) parce qu’elle existe dans le monde entier, d’une extrémité à l’autre de la terre, et parce qu’elle enseigne de façon universelle et sans défaillance toutes les doctrines que les hommes ont besoin de connaître, sur les réalités visibles et invisibles, célestes et terrestres. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale 13 (Catéchèses baptismales et mystagogiques, traduites et présentées par J. Bouvet; coll. Les écrits des Saints; Éd. Soleil Levant, 1962, p. 285s, rev.)
L’un des bandits crucifiés avec Jésus s’écriait : « Souviens-toi de moi, Seigneur ! Maintenant, c’est vers toi que je me tourne. (…) Je ne te dis pas mes œuvres car elles me font trembler. Tout homme est bien disposé envers son compagnon de route, me voici ton compagnon de route vers la mort. Souviens-toi de moi, ton compagnon de voyage, non pas maintenant, mais quand tu vas arriver dans ton Royaume » (Lc 23,42). Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale, n° 13 (trad. Bouvet, Soleil levant 1961, p. 259)
Saint Paul a dit : « Que je ne me glorifie jamais, sinon dans la croix du Christ » (Ga 6,14). C’était déjà une chose étonnante que l’aveugle de naissance retrouve la vue à Siloé ; mais qu’est-ce que cela faisait à tous les aveugles du monde ? C’était quelque chose de grand et qui dépassait la nature, que la résurrection de Lazare, mort depuis quatre jours ; mais cette grâce ne profitait qu’à lui seul, elle n’apportait rien à tous ceux qui, dans le monde, étaient morts du fait de leurs péchés. C’était étonnant de faire jaillir de la nourriture pour nourrir cinq mille hommes avec cinq pains ; mais cela n’était rien pour ceux qui, dans tout l’univers, souffraient de la faim de l’ignorance. C’était étonnant de délivrer une femme enchaînée par Satan depuis dix-huit ans ; mais qu’est-ce que cela par rapport à nous tous qui sommes ligotés par les chaînes de nos péchés ? Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n° 5, 2-4. 7-9.11 (Catéchèses baptismales et mystagogiques; trad. J. Bouvet; Éd. Soleil levant 1962; rev.)
« C’est une grande affaire, dit l’Écriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6). Je ne te dis pas cela pour t’inciter à m’ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11). Oui, c’est une grande chose qu’un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses en vue du baptême, n°15, (trad. Soleil levant 1962, p. 285s rev.)
Le Seigneur viendra des cieux sur les nuées, lui qui est monté sur les nuées (Ac 1,9). En effet c’est lui qui a dit : « Et ils verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire » (Mt 24,30). Mais quel sera le signe véritable de son avènement, de crainte que les puissances ennemies n’osent nous égarer en le simulant ? Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n°13, 3-4 ; PG 33, 771-778 (trad. cf Bouvet, Soleil Levant 1962, p. 260s)
Ne rougissons pas de la croix du Christ ; soyons-en plutôt fiers. La croix évoque « pour les juifs un scandale, pour les païens une folie », mais pour nous le salut. Pour ceux qui vont à leur perte, elle est aussi vraiment une folie, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est « force de Dieu » (1Co 1,23-24). Car ce n’est pas seulement un homme qui mourait pour nous, mais le Fils de Dieu, Dieu fait homme. En outre, au temps de Moïse, l’agneau pascal a chassé bien loin l’exterminateur (Ex 12,23) ; et « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29), ne nous libérerait pas bien mieux de nos fautes ? Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale 15, 1-3 ; PG 33, 870-871 (trad. Orval)
Nous annonçons la venue du Christ : non seulement son premier avènement, mais encore un second beaucoup plus éclatant. Le premier en effet a été marqué du signe de la patience, tandis que l’autre portera le diadème de la royauté divine… Lors du premier avènement, il a été emmailloté et couché dans la crèche ; lors du second, il sera « drapé de lumière comme d’un manteau » (Ps 103,2). Lors du premier, il a subi la croix et méprisé la honte ; lors du second, il s’avancera dans la gloire escorté d’une armée d’anges. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale 10 (trad. Bouvet, Soleil Levant 1961, p. 201s)
« Nous ne nous annonçons pas nous-mêmes, mais nous annonçons Jésus Christ ; nous sommes vos serviteurs à cause de Jésus » (2Co 4,5). Qui donc est ce témoin qui annonce le Christ ? Celui qui auparavant le persécutait. Grande merveille ! Le persécuteur de naguère, le voilà qui annonce le Christ. Pourquoi ? Est-ce qu’il aurait été acheté ? Mais il n’est personne qui aurait pu le persuader de cette manière. Est-ce la vue du Christ sur cette terre qui l’avait aveuglé ? Jésus avait déjà été enlevé au ciel. Saul était sorti de Jérusalem pour persécuter l’Église du Christ, et trois jours plus tard, à Damas, le persécuteur s’était transformé en prédicateur. Sous quelle influence ? D’autres citent comme témoins en faveur de leurs amis des gens de leur parti. Moi, au contraire, je t’ai produit comme témoin un ancien ennemi. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse n° 20 / 2ème mystagogique (trad. SC 126, p.111s rev.)
Vous avez été conduits par la main à la piscine baptismale, comme le Christ de la croix à son tombeau qui est là devant vous [dans cette église du Saint Sépulcre]. Après avoir confessé votre foi au Père, au Fils et au Saint Esprit, vous avez été immergés trois fois dans l’eau et vous en avez émergé : c’était le symbole des trois jours du Christ au tombeau. De même que notre Sauveur a passé trois jours et trois nuits au cœur de la terre, de même vous aussi en sortant de l’eau après votre immersion, vous avez imité le Christ… Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518 (trad. Orval rev.)
Le mot « foi » est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la foi qui se rapporte aux dogmes ; il s’agit de l’assentiment sur telle vérité donnée. Cet aspect de la foi est profitable à l’âme, selon la parole du Seigneur : « Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle » (Jn 5,24)… Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse en vue du baptême, n°1, §5 (trad. Soleil levant, p. 46 rev.)
C’est actuellement le temps de la confession. Confesse tes fautes de parole et d’action, celles de la nuit et celles du jour. Confesse-les dans ce « temps favorable », et au « jour du salut » (Is 49,8; 2Co 6,2) ; reçois le trésor céleste… Quitte le présent et crois en l’avenir. Tu as parcouru tant d’années sans arrêter tes vains travaux d’ici-bas, et tu ne peux pas arrêter quarante jours pour t’occuper de ta propre fin ? Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale n° 14 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 204 ; cf Eds. du Soleil Levant, p. 305)
En quelle saison se réveille le Sauveur ? Dans le Cantique des Cantiques il est dit : « L’hiver est passé, la pluie a cessé, les fleurs ont apparu sur notre terre…» (2,11-12). Est-ce que la terre n’est pas actuellement pleine de fleurs…? Comme le mois d’avril est arrivé, c’est désormais le printemps. Or, c’est en cette saison, c’est en ce premier mois du calendrier hébraïque, que l’on célèbre la Pâque, autrefois en symbole, maintenant en réalité… Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale 12, 6-8 (trad. Bouvet, Soleil levant 1962, p. 233 rev)
Les prophètes ont été envoyés avec Moïse pour guérir Israël ; mais ils soignaient dans les larmes, n’arrivant pas à dominer le mal, comme l’un d’eux l’a dit : « Malheur à moi ! Les hommes fidèles ont disparu de la terre » (Mi 7,1-2)… Grande était la blessure de l’humanité ; des pieds à la tête, pas une place saine, pas d’endroit où mettre bande, ni huile, ni pansement (Is 1,6). Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n° 18, 6 ; PG 38, 1021
Un arbre arraché, coupé même sur le pied, puis replanté – le saule, par exemple – repousse et refleurit ; et un homme arraché de dessus le sol ne revivra pas ? Les semences moissonnées reposent, dorment dans les greniers et revivent au printemps ; et l’homme moissonné, jeté dans les greniers de la mort, ne revivra pas ? Un bourgeon de vigne, une branche coupée et transplantée, se ravivent et portent des fruits ; et l’homme pour qui tout a été créé, une fois tombé ne pourra pas se relever ? Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n° 15 (trad. Bouvet, Soleil levant 1961, p. 330 rev.)
Notre Seigneur Jésus Christ viendra des cieux et il viendra vers la fin de ce monde, au dernier jour ; car ce monde aura une fin, et ce monde créé sera renouvelé. Puisqu’en effet la corruption, le vol, l’adultère et les fautes de toutes sortes se sont répandues sur la terre et que « le sang versé succède au sang versé dans le monde » (Os 4,2), pour que cette admirable demeure ne reste pas remplie d’injustice, ce monde passera et il en sera inauguré un plus beau… Lire le reste de cette entrée »
Catéchèse baptismale n° 13, 3.6.23
Nous ne devons pas avoir honte de la croix du Sauveur, mais plutôt en tirer gloire. « Le langage de la croix est scandale pour les juifs, folie pour les païens », mais pour nous elle est le salut. Pour ceux qui se perdent, elle est folie ; pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu (1Co 1,18-24). Car ce n’était pas un homme sans plus qui mourait, mais le Fils de Dieu, Dieu fait homme. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n° 10 (trad. Eds. Soleil Levant 1962 ; cf Orval)
Si quelqu’un veut honorer Dieu, qu’il se prosterne devant son Fils. Sans cela, le Père n’accepte pas d’être adoré. Du haut du ciel, le Père a fait entendre ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ». Le Père trouve sa joie dans le Fils ; si tu ne trouves pas ta joie en lui toi aussi, tu n’auras pas la vie… Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.)
Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l’Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)…
Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu’il est né du Père… Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable… Lire le reste de cette entrée »
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