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Débat entre un luciférien et un orthodoxe, SC 473 (Éd. Cerf 2003, p 143-147 ; rev.)
Penses-tu que, lorsque viendra le Fils de l’Homme, Il trouvera la foi sur la terre ? (Lc 18, 8) Que ceux qui avancent cette sentence de l’Évangile sachent que la foi mentionnée ici est celle dont le Seigneur disait : « Ta foi t’a sauvée » (Mt 9,22). Et ailleurs, à propos du centurion : « Je n’ai pas trouvé pareille foi en Israël » (Mt 8, 10). Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur Matthieu III, 13-16 ; SC 242 (Commentaire sur saint Matthieu, tome I. Livres I et II. Trad. É. Bonnard; Éds du Cerf 1978, p. 95, rev.)
« Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain auprès de Jean pour être baptisé par lui » Le Sauveur reçut le baptême de Jean pour trois raisons. La première, parce que, né homme, il voulait accomplir toutes les humbles prescriptions de la Loi ; la seconde pour sanctionner par son baptême le baptême de Jean ; la troisième pour manifester, lorsqu’il sanctifiait l’eau du Jourdain, par la descente de la colombe la venue de l’Esprit Saint dans le baptême des fidèles. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Marc, n°2C ; PLS 2, 125s, SC 494 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 51 rev.)
« La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre. » Puisse le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d’une seule parole la fièvre de nos péchés. Chacun d’entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d’accès de fièvre. Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu’il vienne auprès de nous et qu’il nous prenne la main ; car dès qu’il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra. Lire le reste de cette entrée »
L’unique genre que nous reconnaissons !
Homélies sur Marc, n°6, SC 494 (p. 165,167,161,172, trad. SC)
« Et Pierre répondit à Jésus : Rabbi il est bon que nous soyons ici. » Quand je lis les Écritures et que je comprends spirituellement quelque enseignement sublime, moi aussi je ne veux pas descendre de là, je ne veux pas descendre à des réalités plus humbles : je veux faire dans mon cœur une tente pour le Christ, la Loi et les prophètes. Mais Jésus qui est venu pour sauver ce qui était perdu, qui n’est pas venu pour sauver ceux qui sont saints mais ceux qui se portent mal, sait que, s’Il reste sur la montagne, s’Il ne redescend sur terre, le genre humain ne sera pas sauvé. Lire le reste de cette entrée »
Sur Isaïe, ch. 11 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 53)
Sur cette fleur qui jaillit soudain de la souche et de la racine de Jessé par la Vierge Marie, va reposer l’Esprit du Seigneur, car « Dieu s’est plu à faire habiter en lui corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2,9). Non d’une manière fragmentaire, comme sur les autres saints, mais… selon ce qu’on lit dans l’évangile de Matthieu : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je me complais. Je ferai reposer sur lui mon esprit. Aux nations, il fera connaître le jugement » (Mt 12,18; Is 42,1). Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur Marc, n°8, 235 (SC 494; trad. Jean-Louis Gourdain; Éd. du Cerf, 2005, p. 143)
« Jésus lui a mis de la salive sur les yeux, lui a imposé les mains et lui a demandé s’il voyait quelque chose. » La connaissance est toujours progressive. (…) Ce n’est qu’au prix de beaucoup de temps et d’un long apprentissage qu’on peut parvenir à la connaissance parfaite. D’abord les saletés s’en vont, la cécité s’en va, et c’est ainsi que la lumière vient. La salive du Seigneur est un enseignement parfait : pour enseigner de façon parfaite, elle provient de la bouche du Seigneur. La salive du Seigneur, qui provient pour ainsi dire de sa substance, est la connaissance, comme sa parole qui provient de sa bouche est un remède. (…) Lire le reste de cette entrée »
Lettre 53 à Paulin
Nous lisons les Saintes Écritures : pour moi, je suis d’avis que l’Évangile, c’est le corps de Jésus, que les Saintes Écritures sont sa doctrine. Sans doute le texte « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang » trouve toute son application dans le mystère eucharistique ; mais le vrai Corps du Christ et son vrai Sang, c’est aussi la parole des Écritures, la doctrine divine. Lire le reste de cette entrée »
Lettre 58, 2-4 ; PL 22, 580-582 (trad. Orval)
Ce dont on doit se féliciter, ce n’est pas d’avoir été à Jérusalem, mais d’y avoir bien vécu. La cité qu’il faut chercher, ce n’est pas celle qui a tué les prophètes et versé le sang du Christ, mais celle qu’un fleuve impétueux met en liesse, celle qui, bâtie sur une montagne, ne peut pas être cachée, celle que l’apôtre Paul proclame la mère des saints et en laquelle il se réjouit de résider avec les justes (Ps 45,5 ; Mt 5,14 ; Ga 4,26). (…) Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.)
« Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. » Le péché est un fardeau, comme l’atteste le psalmiste lorsqu’il dit : « Mes péchés se sont appesantis sur moi comme un fardeau. » Le Sauveur s’est chargé de ce fardeau pour nous, nous enseignant ainsi par son exemple ce que nous devons faire nous-mêmes. Car Lui-même porte le fardeau de nos péchés, Il souffre pour nous (Is 53, 4), et Il invite ceux qui sont accablés sous le lourd fardeau de la loi et de leurs péchés à porter le fardeau léger de la vertu, lorsqu’Il dit : « Mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Mt 11,30). Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Marc, n°8 ; SC 494 (trad. cf Marc commenté, DDB 1986, p. 85 et SC, p. 193)
« Ce n’était pas encore la saison des figues. » Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul donne une interprétation de ce passage : « Je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère : c’est une cécité partielle qui est arrivée à Israël, jusqu’à ce que soit entrée la plénitude des nations. Et ainsi tout Israël sera sauvé » (Rm 11,25-26). Si le Seigneur avait trouvé des fruits sur ce figuier, la totalité des nations ne serait pas entrée. Mais puisque la totalité des nations est entrée, tout Israël finalement sera sauvé… Par ailleurs, on trouve ce passage dans l’Apocalypse de Jean : «De la tribu de Juda douze mille croiront ; de la tribu de Ruben douze mille croiront » et il en est de même des autres tribus (Ap 7,5-8). Au total, ils étaient cent quarante-quatre mille à croire… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.)
« Ainsi donc, tant que nous en avons le temps, pratiquons le bien à l’égard de tous, et surtout de nos frères dans la Foi. » (Ga 6, 10) Le temps présent, celui du cours de la vie, est le temps des semailles. Durant cette vie, nous pouvons semer ce que nous voulons. Quand cette vie sera écoulée, le temps d’agir nous sera ôté. C’est pourquoi le Sauveur dit : «Travaillez tant qu’il fait jour. La nuit viendra, où nul ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4) Lire le reste de cette entrée »
Lettre 53, à saint Paulin, évêque de Nole (trad. Orval/ Verbraken rev)
Il y a une « sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que, dès avant les siècles, Dieu nous a destinée par avance ». Cette sagesse de Dieu, c’est le Christ ; il est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu »… Dans le Fils, en effet, « se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » ; caché dans le mystère, destiné par avance, dès avant les siècles, c’est lui qui a été prédestiné et préfiguré dans la Loi et les Prophètes. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Marc, n°2A ; SC 494 (trad. SC p. 93 rev.)
« Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus vint en Galilée… » Selon notre interprétation, Jean représente la Loi et Jésus l’Évangile. En effet, Jean dit : « Celui qui est plus fort que moi vient après moi… » (Mc 1,7), et ailleurs : « Il faut que lui grandisse et que moi, je diminue » (Jn 3,30) : c’est ainsi qu’il compare la Loi à l’Évangile. Et ensuite il dit : « Moi — c’est-à-dire la Loi — je vous baptise dans l’eau, mais lui — c’est-à-dire l’Évangile — vous baptisera dans l’Esprit Saint » (Mc 1,8). Jésus vint donc parce que Jean avait été mis en prison. En effet la Loi est close et enfermée, elle n’a plus sa liberté passée ; mais nous sommes passés de la Loi à l’Évangile…
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Homélies sur l’évangile de Marc, n°3 (trad. SC 494, p. 129 rev.)
« Il saisit la main de l’enfant et lui dit : ‘ Talitha koum ‘, ce qui signifie : ‘Jeune fille…, lève-toi’. » « Puisque tu es née une deuxième fois, tu seras appelée ‘ jeune fille ‘. Jeune fille, lève-toi pour moi, non pas en raison de ton mérite, mais par l’action de ma grâce. Lève-toi donc pour moi : ta guérison ne provient pas de ta force. » « Et aussitôt, la jeune fille se leva et elle marchait. » Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 49)
« Le secouant avec violence, l’esprit impur sortit de lui en poussant un grand cri. » C’est là sa façon d’exprimer sa douleur : en le secouant avec violence. Puisqu’il ne pouvait pas altérer l’âme de l’homme, le démon a exercé sa violence sur son corps. Ces manifestations physiques étaient d’ailleurs le seul moyen à sa disposition pour signifier qu’il était en train de sortir. L’esprit pur ayant manifesté sa présence, l’esprit impur bat en retraite… Lire le reste de cette entrée »
Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ. Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l’Évangile, donnant à l’un plus, à l’autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient. De la même façon l’apôtre Paul dit qu’il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2)… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Marc, 9, 1-7
Quand je lis l’Évangile et que j’y rencontre des témoignages tirés de la Loi ou des prophètes, je ne considère que le Christ. Si j’ai vu Moïse, si j’ai vu les prophètes, c’était seulement pour comprendre ce qu’ils disent du Christ. Quand un jour je serai entré dans la splendeur du Christ et que brillera à mes yeux sa lumière aussi éblouissante que le soleil, je ne pourrai plus voir la lumière d’une lampe. Lire le reste de cette entrée »
Lettre 58, 2-4 ; PL 22, 580-582 (trad. Orval)
Ce dont on doit se féliciter, ce n’est pas d’avoir été à Jérusalem, mais d’y avoir bien vécu. La cité qu’il faut chercher, ce n’est pas celle qui a tué les prophètes et versé le sang du Christ, mais celle qu’un fleuve impétueux met en liesse, celle qui, bâtie sur une montagne, ne peut pas être cachée, celle que l’apôtre Paul proclame la mère des saints et en laquelle il se réjouit de résider avec les justes (Ps 45,5; Mt 5,14; Ga 4,26)… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Marc ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 96 rev. ; cf SC 494, p. 217)
Dans l’évangile de Marc nous lisons : « Tandis qu’il était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, alors qu’il était à table, une femme vint avec un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix » (14,3). Cette femme vous concerne directement, vous qui allez recevoir le baptême. Elle a brisé le flacon d’albâtre pour que le Christ, l’Oint du Seigneur, fasse de vous des chrétiens par l’onction. C’est ce qui est dit dans le Cantique des Cantiques : « Ton nom est un parfum qui s’épand : voilà pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi à ta suite, courons ! » (1,3-4) Tant que le parfum était enfermé, tant que Dieu n’était connu qu’en Judée, tant que son nom n’était grand qu’en Israël (Ps 75,2) les jeunes filles ne suivaient pas Jésus. Mais dès que le parfum a été répandu dans le monde entier, les âmes des croyants ont suivi le Sauveur… Elle a brisé son flacon d’albâtre, afin que tous profitent du parfum…; cet acte rappelle « le grain de blé qui, s’il ne meurt pas en terre, ne porte pas de fruit » (Jn 12,24) : de même, si le flacon n’est pas brisé, nous ne pouvons pas nous oindre de parfum. Lire le reste de cette entrée »
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