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Mystagogie, 1 (trad. coll. Icthus, t. 7, p. 255 rev. Tournay) L’Église porte l’empreinte et l’image de Dieu puisqu’elle a la même activité que lui… Dieu a amené toutes choses à l’existence par sa puissance infinie, il les contient, les réunit et les circonscrit. Il rattache fortement tous les êtres les uns aux autres et à lui-même, dans sa Providence… Lire le reste de cette entrée »
Centurie sur la théologie VII, n°12-14 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, rev.)
La loi de la grâce enseigne directement ceux qu’elle conduit, à imiter Dieu lui-même, qui nous a tant aimés plus que lui-même, s’il est permis de le dire (et cela alors qu’à cause du péché nous étions ses ennemis), que, sans changer, il est venu vers notre être, lui qui est au-dessus de tous les êtres, qu’il s’est fait homme, qu’il a voulu être comme l’un des hommes, et qu’il n’a pas refusé de faire sienne notre condamnation. Lire le reste de cette entrée »
Centurie sur la théologie II, n° 45-47 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)
Celui qui considère que le Seigneur est seulement le Créateur des êtres qui sont dans le devenir et la corruption, ne le reconnaît pas : il voit en lui le jardinier, comme Marie-Madeleine. C’est pourquoi, pour son bien, le Maître évite le contact d’un tel homme. Il lui dit : « Ne me touche pas », car il ne peut pas encore monter auprès de lui vers le Père (cf. Jn 20,15-17). Il sait que celui qui vient à lui en le présumant plus bas qu’il n’est, se fait du mal. Lire le reste de cette entrée »
Centurie sur l’amour IV n° 19, 20, 22, 25, 35, 82, 98 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)
Veille sur toi-même. Prends garde que le mal qui te sépare de ton frère ne se trouve, non dans ton frère, mais en toi. Hâte-toi de te réconcilier avec lui (cf. Mt 5,24), afin de ne pas déchoir du commandement de l’amour. Ne méprise pas le commandement de l’amour. C’est par lui que tu seras fils de Dieu. Mais si tu le transgresses, tu te retrouveras fils de la géhenne. (…) Lire le reste de cette entrée »
Centurie sur l’amour IV, n° 16-18, 23-24 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)
Il n’a pas encore l’amour parfait, ni la connaissance profonde de la Providence divine, celui qui, au temps de l’épreuve, manque de patience dans les afflictions qui lui arrivent et se détache de l’amour de ses frères spirituels. Lire le reste de cette entrée »
Question 63 à Thalassius : PG 90, 667-670 (trad. Orval rev.)
La lampe placée sur le chandelier, dont parle l’Écriture, c’est notre Seigneur Jésus Christ, lumière véritable du Père qui éclaire tout homme venant au monde (Jn 1,9). Quant au chandelier, c’est la sainte Église. C’est sur sa prédication que repose la Parole lumineuse de Dieu, qui éclaire les hommes du monde entier comme les habitants de sa maison, et qui remplit tous les esprits de la connaissance de Dieu… Lire le reste de cette entrée »
La vie ascétique, 40-42 ; PG 90, 912 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 108)
Ayant appris de l’Écriture ce qu’est la crainte du Seigneur et quels sont sa bonté et son amour, convertissons-nous à lui de tout notre cœur… Gardons ses commandements; aimons-nous les uns les autres de tout notre cœur. Appelons nos frères même ceux qui nous haïssent et nous détestent, afin que le nom du Seigneur soit glorifié et manifesté dans toute son allégresse. Nous qui nous éprouvons les uns les autres, pardonnons-nous mutuellement… Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 383
98. L’intelligence parvenue à la contemplation des choses visibles ou bien sonde leurs raisons naturelles, ou bien cherche leurs significations, ou bien recherche leur cause elle-même. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 382-383
94. Par la pratique des commandements, l’intelligence se dépouille des passions. Par la contemplation spirituelle du visible, elle se dépouille des pensées passionnées des choses. Par la connaissance de l’invisible, elle se dépouille de la contemplation du visible. Enfin, elle se dépouille de la connaissance de l’invisible par la connaissance de la Sainte Trinité. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 382
88. Quand jamais, au moment de la prière, aucune pensée du monde ne vient plus troubler l’intelligence, sache alors que tu n’es plus hors des frontières de l’impassibilité.
89. Quand l’âme commence à se sentir elle-même en bonne santé, alors les images, pendant le sommeil, commencent à lui apparaître simples et sans nul trouble. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 381-382
84. La mémoire porte d’abord dans l’intelligence une simple pensée. Si cette pensée s’invétère, vient la passion. Si la passion n’est pas écartée, elle incline l’intelligence au consentement. Et quand le consentement est là, on en arrive à l’acte du péché. Le très sage Apôtre, écrivant aux chrétiens issus des nations, leur ordonne donc d’en finir d’abord avec le résultat du péché, puis remontant pas à pas et dans l’ordre, d’aboutir à la cause. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 381
81. La crainte de Dieu est double. L’une naît en nous des menaces du châtiment, et elle engendre dans l’ordre la tempérance, l’espérance en Dieu, l’impassibilité, d’où vient l’amour. L’autre est liée à cet amour. Elle porte toujours dans l’âme la piété, pour que, par la liberté de l’amour, on n’en vienne pas à mépriser Dieu. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 380-381
76. L’humilité et la souffrance délivrent l’homme de tout péché. La première supprime les passions de l’âme. L’autre supprime celles du corps. C’est là ce que fait le bienheureux David, quand il prie Dieu en disant : «Vois ma misère et ma peine, et enlève tous mes péchés (Ps. 24(25),18).» Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 380
73. Écoute ceux auxquels a été donné l’amour parfait. Entends ce qu’ils disent : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? L’affliction ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? L’épée ? Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 380
71. L’amour parfait ne déchire pas l’unique et même nature des hommes parce que ceux-ci ont des caractères différents, mais, visant toujours cette nature, il aime tous les hommes également. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 379-380
67. Toutes les autres passions se rattachent, ou bien seulement à la partie ardente ou à la partie désirante de l’âme, ou bien aussi à la partie raisonnable, comme l’oubli et l’ignorance. Mais l’acédie, qui agit sur toutes les puissances de l’âme, suscite à la fois presque toutes les passions. Aussi est-elle la plus grave de toutes. C’est bien ce que dit le Seigneur, quand il a donné le remède contre elle : « Par votre patience sauvez vos âmes. » (Lc 21,19) Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 379
62. « Et moi je vous dis de ne pas vous opposer au méchant. Mais à celui qui te frappe sur la joue droite, tends aussi l’autre. A celui qui veut te mener en justice pour prendre ta tunique, laisse aussi ton manteau. Et si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. » (Mt.5,39-41). Pourquoi ? Pour te garder sans colère, sans trouble, sans tristesse, pour instruire l’autre par ton refus du mal, et pour vous mener tous les deux, comme un Père bon [dans sa bonté], sous le joug de l’amour. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 378-379
57. Si celui qui calomnie et juge son frère, calomnie et juge la loi (Cf.Jc. 4,11), et si la loi du Christ est l’amour, comment le calomniateur ne déchoit-il pas de l’amour du Christ et ne se met-il pas lui-même sous le coup du châtiment éternel ? Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 378
52. Au moment des tentations, ne quitte pas ton monastère. Mais supporte noblement les vagues des pensées, et singulièrement celles de tristesse et d’acédie. Ainsi providentiellement éprouvé par les afflictions, tu auras affermi ton espérance en Dieu (Cf. IICor. 1,7). Mais si tu quittes le monastère, tu n’auras pas fait tes preuves, tu seras trouvé lâche et versatile. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 377
47. Celui qui n’est pas encore parvenu à la connaissance divine qu’opère l’amour, s’enorgueillit de ce qu’il fait selon Dieu. Mais celui qui a été jugé digne d’atteindre cette connaissance dit de tout son cœur les paroles du patriarche Abraham, quand il lui fut donner de voir l’apparition divine : « Je suis terre et cendre» (Cf. Gn. 18,27). Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 376-377
41. Celui qui aime Dieu n’afflige personne et ne s’afflige lui-même contre personne pour des choses qui passent. Il n’inspire et ne connaît qu’une tristesse, la tristesse salutaire que connut le bienheureux Paul et qu’il inspira aux Corinthiens (Cf. II Cor. 7,8-11).
42. Celui qui aime Dieu mène sur la terre une vie angélique, jeûnant et veillant, chantant et priant, et pensant toujours du bien de tout homme. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 376
35. La passion blâmable est un mouvement de l’âme contre nature.
36. L’impassibilité est un état paisible de l’âme, dans lequel il est difficile à celle-ci de se porter au mal. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 376
27. Celui qui a réellement renoncé aux choses du monde et qui sert son prochain par amour, sans nulle hypocrisie, est rapidement délivré de toute passion et se trouve avoir part à l’amour et à la connaissance de Dieu.
28. Celui qui possède en lui-même l’amour divin n’a aucune peine à suivre le Seigneur son Dieu, comme dit le divin Jérémie (Cf. Jr. 17,16), mais il supporte noblement toute souffrance, toute injure, toute violence, sans vouloir du tout aucun mal à personne. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 375
21. Celui qui garde le corps hors du plaisir et de la maladie fait de lui un compagnon au service de ce qui est plus haut.
22. Celui qui fuit toutes les convoitises mondaines (Cf. Tite 2,12), se met lui-même au-dessus de toute matière du monde [de toute la tristesse du monde]. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 374-375
13. Celui qui aime Dieu ne peut pas ne pas aimer tout homme comme lui-même, quand bien même il a du mal à supporter les passions de ceux qui ne sont pas encore purifiés. Aussi, devant leur redressement, se réjouit-il d’une joie débordante et indicible.
14. Impure est l’âme [l’âme passionnée] pleine de pensées mauvaises, de convoitises et de haine. Lire le reste de cette entrée »
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