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Commentaire sur l’évangile de Jean, 4, 4 ; PG 73, 613 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 282 rev.)

« À qui donc irions-nous ? », demande Pierre. Il veut dire : « Qui nous instruira comme toi des mystères divins ? », ou encore : « Auprès de qui trouverions-nous quelque chose de meilleur ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Elles ne sont pas intolérables, comme le disent d’autres disciples. Au contraire, elles conduisent à la réalité la plus extraordinaire de toutes, la vie sans fin, la vie impérissable. Ces paroles nous montrent bien que nous devons nous asseoir aux pieds du Christ, le prenant pour notre seul et unique maître, et nous tenir constamment près de lui…

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Commentaire évangile de Jean 12,1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent)

Notre Seigneur Jésus Christ a institué des guides et des enseignants pour le monde entier, et des «  intendants de ses mystères de Dieu » (1Co 4,1). Il leur a prescrit de briller et d’éclairer comme des flambeaux non seulement dans le pays des juifs…, mais partout sous le soleil, pour les hommes habitant sur toute la surface de la terre (Mt 5,14)… Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur la Transfiguration, 9 ; PG 77, 1011 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.342)

Jésus gravit la montagne avec les trois disciples qu’il a choisis. Puis, il est transfiguré par une lumière éclatante et divine, au point que son vêtement semblait briller comme la lumière. Ensuite, Moïse et Élie, encadrant Jésus, parlaient entre eux de son départ qui devait s’accomplir à Jérusalem, c’est-à-dire du mystère de son incarnation et de sa Passion salvatrice, qui devait se réaliser sur la croix. Car il est vrai que la loi de Moïse et la prédication des prophètes avaient montré à l’avance le mystère du Christ… Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 10 (trad. Delhougne, Les Pères commentent)

Tout ce que le Christ avait à faire sur la terre était maintenant accompli ; mais il fallait absolument que nous « devenions participants de la nature divine » du Verbe (2P 1,4), c’est-à-dire que nous abandonnions notre vie propre pour qu’elle se transforme en une autre… En effet, aussi longtemps qu’il demeurait dans la chair auprès des croyants, le Christ leur apparaissait, je crois, comme le donateur de tout bien. Mais lorsque viendrait le moment où il devrait monter vers son Père des cieux, il faudrait bien qu’il soit présent par son Esprit auprès de ses fidèles, qu’il « habite par la foi dans nos cœurs » (Ep 3,17). Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 12, 22 ; PG 74, 729 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 206 rev.)

Cette parole du Seigneur est pleinement conforme à la miséricorde de Dieu, et elle peut être d’un grand profit pour nous. Car ici encore il s’est soucié grandement de nos âmes, parce qu’il est bon, parce qu’il « veut que tous les hommes soient sauvés et qu’ils parviennent à connaître la vérité » (1Tm 2,4). Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Luc, 22

Comment l’homme, qui demeurait rivé à la terre et restait soumis à la mort, pouvait-il avoir accès de nouveau à l’immortalité ? Il fallait que sa chair soit rendue participante de la puissance vivifiante qui est en Dieu. Or, la puissance vivifiante de Dieu le Père, c’est sa Parole, c’est le Fils Unique ; c’est donc lui qu’il nous a envoyé comme Sauveur et Rédempteur… Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean

« Je meurs pour tous, dit le Seigneur, afin de communiquer ma vie à tous, et j’ai fait de ma chair une rançon pour la chair de tous. Car la mort sera mise à mort dans ma mort, et la nature humaine qui était tombée ressuscitera avec moi. Pour cela je suis devenu l’un d’entre vous, c’est-à-dire un homme de la descendance d’Abraham, pour ‘ me rendre semblable en tout à mes frères ’ » (He 2,17)… Lire le reste de cette entrée »

Commentaire de l’évangile de Jean, 11, 11 ; PG 74, 558 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 134)

Lorsque le Christ est devenu semblable à nous, c’est-à-dire s’est fait homme, l’Esprit l’a oint et consacré, bien qu’il soit Dieu par nature… Il sanctifie lui-même son propre corps, et tout ce qui dans la création est digne d’être sanctifié. Le mystère qui s’est passé dans le Christ est le principe et l’itinéraire de notre participation à l’Esprit. Lire le reste de cette entrée »

Sur le prophète Isaïe, 5, 5; PG 70, 1352-1353 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 394)

Le Christ a voulu amener à lui le monde entier et conduire à Dieu le Père tous les habitants de la terre. Il a voulu rétablir toutes choses dans un état meilleur et renouveler, pour ainsi dire, la face de la terre. Voilà pourquoi, bien qu’il soit le Seigneur de l’univers, « il a pris la condition de serviteur » (Ph 2,7). Il a donc annoncé la bonne nouvelle aux pauvres, affirmant qu’il avait été envoyé dans ce but (Lc 4,18). Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 12; PG 74, 704 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 59 rev.)

En entrant dans le Cénacle alors que toutes les portes étaient verrouillées, le Christ a montré une fois de plus qu’il est Dieu par nature, et pourtant qu’il n’est pas différent de celui qui vivait auparavant avec les disciples. En découvrant son côté et en montrant la marque des clous, il manifestait à l’évidence qu’il a relevé le temple de son corps qui avait été suspendu à la croix (cf Jn 2,19), en détruisant la mort physique, puisque par nature il est la vie et il est Dieu… Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 4

Même pour ressusciter des morts, le Sauveur ne se contente pas d’agir par sa parole, porteuse pourtant des ordres divins. Pour cette œuvre si magnifique, il prend comme coopératrice, si l’on peut dire, sa propre chair, afin de montrer qu’elle a le pouvoir de donner la vie, et pour faire voir qu’elle ne fait qu’un avec lui : elle est bien en effet sa chair à lui, et non pas un corps étranger. Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 11, 7; PG 74, 497-499 (trad. Delhougne, Les Pères commentent)

Le Fils a fait connaître le nom du Père non seulement en le révélant et en nous donnant un enseignement exact sur sa divinité. Car tout cela était proclamé avant la venue du Fils, par l’Écriture inspirée. Mais aussi en nous enseignant non seulement qu’il est vraiment Dieu, mais qu’il est aussi vraiment Père, et vraiment qualifié ainsi, ayant en lui-même et produisant hors de lui-même son Fils, co-éternel à sa nature. Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 9 ; PG 74, 182-183 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 373)

« Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? » …  Si les demeures auprès du Père n’avaient pas été nombreuses, le Seigneur aurait dit qu’il partait en avant-coureur, manifestement afin de préparer les demeures des saints. Mais il savait que beaucoup de demeures étaient déjà prêtes et attendaient l’arrivée des amis de Dieu. Lire le reste de cette entrée »

Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l’art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel. Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c’est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt : « Tes péchés sont pardonnés ». Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur le Livre des Nombres, 2 ; PG 69, 619 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 193)

Le Christ, prémices de la nouvelle création…, après avoir terrassé la mort, est ressuscité et monté vers le Père comme une offrande magnifique et resplendissante, comme les prémices, en quelque sorte, de la race humaine rénovée, incorruptible… On pourrait le considérer sous le symbole de la gerbe des prémices du blé que le Seigneur a demandé à Israël d’offrir dans le Temple (Lv 23,9). Que représente ce signe? Lire le reste de cette entrée »

Sur Isaïe, III, 1 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 76)

« Quand ces évènements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche » (Lc 21,28)

« Tu as fait de la ville un tas de pierres, la cité fortifiée est une ruine, la citadelle des étrangers n’est plus une ville, jamais elle ne sera reconstruite. C’est pourquoi un peuple fort te glorifie. » (Is 25,2-3) Il appartient au «dessein fidèle» (v.1) du Dieu tout-puissant et à ses conseils irréprochables, que les « villes fortifiées » soient renversées et « réduites en tas de pierres », qu’elles soient comme ébranlées « depuis leurs fondements » et sans espoir de pouvoir se relever un jour : « Elle ne sera plus jamais rebâtie » dit le texte. Ces villes renversées, selon nous, ne sont pas celles que l’on peut percevoir par les sens, ce ne sont pas les hommes qui y vivent. Mais, à notre avis, il s’agit plutôt de chacune des puissances mauvaises et hostiles, et avant tout de Satan, qui est appelé ici une ville, et une « ville forte »… Lire le reste de cette entrée »

Commentaire sur l’évangile de Jean, 4 ; PG 73, 560

« Il entra et saisit la main de la jeune fille »

Dès lors que le Christ est entré en nous par sa propre chair, nous ressusciterons entièrement ; il est inconcevable, ou plutôt impossible, que la vie ne fasse pas vivre ceux chez qui elle s’introduit. Comme on recouvre un tison ardent d’un tas de paille pour garder intacte le germe du feu, de même notre Seigneur Jésus Christ cache la vie en nous par sa propre chair et y met comme une semence d’immortalité qui écarte toute la corruption que nous portons en nous. Ce n’est donc pas seulement par sa parole qu’il réalise la résurrection des morts. Pour montrer que son corps donne la vie, comme nous l’avons dit, il touche les cadavres et par son corps il donne la vie à ces corps déjà en voie de désintégration. Si le seul contact de sa chair sacrée rend la vie à ces morts, quel profit ne trouverons-nous pas en son eucharistie vivifiante quand nous la recevrons !… Il ne suffirait pas que notre âme seulement soit régénérée par l’Esprit pour une vie nouvelle. Notre corps épais et terrestre aussi devait être sanctifié par sa participation à un corps aussi consistant et de même origine que le nôtre et devait être appelé ainsi à l’incorruptibilité.

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