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Homélies sur les Évangiles, n° 29 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 352)

« Le Seigneur Jésus après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu » (Mc 16,19). Il repartait ainsi vers le lieu d’où il était, il revenait d’un lieu où il continuait de séjourner ; en effet, au moment où il montait au ciel avec son humanité, il unissait par sa divinité le ciel et la terre. Lire le reste de cette entrée »

Commentaire moral du livre de Job, 10, 47-48 ; PL 75, 946 (trad. bréviaire)

« Celui qui, comme moi, est tourné en dérision par ses amis invoquera Dieu, qui l’exaucera. » (Jb 12,4 Vulg)… Il arrive que l’âme persévère dans le bien, et pourtant subisse la dérision des hommes. Elle agit de manière admirable, et elle reçoit des injures. Alors celui que les louanges auraient pu attirer au dehors, repoussé par les affronts, rentre en lui-même. Et il s’affermit en Dieu d’autant plus solidement qu’il ne trouve à l’extérieur rien où il puisse se reposer. Il met toute son espérance dans son Créateur et, au milieu des moqueries outrageantes, il n’implore plus que le témoin intérieur. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n° 12 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 140 rev.)

Remarquons-le, c’est quand Jésus approche de Jéricho que l’aveugle recouvre la vue. Jéricho signifie « lune », et dans l’Écriture Sainte la lune est le symbole de la chair vouée à disparaître ; à tel moment du mois elle décroît, symbolisant le déclin de notre condition humaine vouée à la mort. C’est donc en approchant de Jéricho que notre Créateur rend la vue à l’aveugle. C’est en se faisant notre proche par la chair, qu’il a revêtue avec sa mortalité, qu’il rend au genre humain la lumière que nous avions perdue. C’est bien parce que Dieu endosse notre nature que l’homme accède à la condition divine. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Evangile, n° 16 (trad. Véricel, L’Evangile commenté, p.68)

Le diable s’est attaqué au premier homme, notre parent, par une triple tentation : il l’a tenté par la gourmandise, par la vanité et par l’avidité. Sa tentative de séduction a réussi, puisque l’homme, en donnant son consentement, a été alors soumis au diable. Il l’a tenté par la gourmandise, en lui montrant sur l’arbre le fruit fendu et en l’amenant à en manger ; il l’a tenté par la vanité, en lui disant : « Vous serez comme des dieux » ; il l’a tenté enfin par l’avidité, en lui disant : « Vous connaîtrez le bien et le mal » (Gn 3,5). Car être avide, c’est sirer non seulement l’argent, mais aussi toute situation avantageuse, sirer, au-delà de la mesure, une situation élevée… Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur les évangiles, n° 1 (trad. Le Barroux rev.)

« Voyez le figuier et tous les arbres : lorsqu’ils font paraître leurs fruits, vous savez que l’été est proche. Ainsi pour vous : quand vous verrez arriver cela, sachez que le Royaume de Dieu est proche. » C’est comme si notre Rédempteur disait clairement : « Si on connaît la proximité de l’été par les fruits des arbres, on peut de même reconnaître par la ruine du monde que le Royaume de Dieu est proche. » Ces paroles nous montrent bien que le fruit du monde, c’est sa ruine ; il ne grandit que pour tomber ; il ne bourgeonne que pour faire périr par des calamités tout ce qui aura bourgeonné en lui. C’est avec raison que le Royaume de Dieu est comparé à l’été, car alors les nuages de notre tristesse passeront, et les jours de la vie brilleront de la clarté du Soleil éternel… Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°19 (trad. Le Barroux)

Le Royaume des cieux est comparé à un père de famille qui embauche des ouvriers pour cultiver sa vigne. Or qui peut être plus justement comparé à ce père de famille que notre Créateur, qui gouverne ceux qu’il a créés, et exerce en ce monde le droit de propriété sur ses élus comme un maître sur les serviteurs qu’il a chez lui ? Il possède une vigne, l’Église universelle, qui a poussé, pour ainsi dire, autant de sarments qu’elle a produit de saints, depuis Abel le juste jusqu’au dernier élu qui naîtra à la fin du monde. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°35 (trad. Le Barroux)

Puisque nous célébrons aujourd’hui la fête d’un martyr, mes frères, nous devons nous sentir concernés par la forme de patience qu’il a pratiquée. Car si nous nous efforçons avec l’aide du Seigneur de garder cette vertu, nous ne manquerons pas d’obtenir la palme du martyre, bien que nous vivions dans la paix de l’Église. C’est qu’il y a deux sortes de martyres : l’un consistant en une disposition de l’esprit, l’autre joignant à cette disposition de l’esprit les actes extérieurs. C’est pourquoi nous pouvons être martyrs même si nous ne mourons pas exécutés par le glaive du bourreau. Mourir de la main des persécuteurs, c’est le martyre en acte, dans sa forme visible; supporter les injures en aimant celui qui nous hait, c’est le martyre en esprit, dans sa forme cachée. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile,1,15 ; PL 76, 1131s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 116)

Veillez à ce que la parole que vous avez reçue résonne au fond de votre cœur et y demeure. Prenez garde que la semence ne tombe le long du chemin, de crainte que l’Esprit mauvais ne vienne enlever la parole de votre mémoire. Prenez garde que le sol pierreux ne reçoive la semence et ne produise une bonne action dépourvue des racines de la persévérance. Beaucoup, en effet, se réjouissent en entendant la parole, et se disposent à entreprendre de bonnes œuvres. Mais à peine les épreuves ont-elles commencé à les assaillir qu’ils renoncent à ce qu’ils avaient entrepris. Ainsi, le sol pierreux a manqué d’eau, si bien que le germe de la graine n’est pas parvenu à donner le fruit de la persévérance. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur les évangiles, n°26 ; PL 76,1197 (trad. Barroux rev. ; cf Delhougne, p. 204)

Comment le corps du Seigneur, une fois ressuscité, est-il resté un corps véritable, alors qu’il a pu entrer auprès des disciples malgré les portes fermées ? Nous devons savoir que l’action divine n’aurait plus rien d’admirable si la raison humaine pouvait la comprendre, et que la foi n’aurait pas de mérite si la raison lui fournissait des preuves expérimentales. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°35 (trad. Le Barroux)

Puisque nous célébrons aujourd’hui la fête d’un martyr, mes frères, nous devons nous sentir concernés par la forme de patience qu’il a pratiquée. Car si nous nous efforçons avec l’aide du Seigneur de garder cette vertu, nous ne manquerons pas d’obtenir la palme du martyre, bien que nous vivions dans la paix de l’Église. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°31 (trad. Le Barroux)

«Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait là une femme possédée depuis dix-huit ans d’un esprit qui la rendait infirme» … «Elle était courbée, et ne pouvait absolument pas regarder vers le haut.» Le pécheur, préoccupé des choses de la terre et ne recherchant pas celles du Ciel, est incapable de regarder vers le haut : comme il suit des désirs qui le portent vers le bas, son âme, perdant sa rectitude, s’incurve, et il ne voit plus que ce à quoi il pense sans cesse. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°2 ; PL 76, 1081  (trad. Le Barroux)

Remarquons ce que le Seigneur dit à l’aveugle qui s’approche : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Celui qui avait le pouvoir de rendre la vue ignorait-il donc ce que voulait l’aveugle ? Non, bien sûr ! Mais il veut que nous demandions les choses, bien qu’il sache d’avance que nous les demanderons et qu’il nous les accordera.

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Homélies sur l’Évangile, n°2 ; PL 76, 1081 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 141 rev.)

Que tout homme qui connaît les ténèbres qui font de lui un aveugle…crie de tout son esprit : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ». Mais écoutons aussi ce qui fait suite aux cris de l’aveugle : « Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour lui imposer silence » (Lc 18,39). Qui sont-ils ? Lire le reste de cette entrée »

Homélie 25 ; PL 76, 1188 (trad. coll. Icthus, vol.10, p.302)

Marie devient témoin de la compassion de Dieu ; oui, cette Marie… dont un pharisien voulait briser l’élan de tendresse. « Si cet homme était prophète, s’écriait-il, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse » (Lc 7,39). Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur l’Évangile, n°38

Avez-vous compris qui est ce roi, père d’un fils qui est lui-même roi ? C’est celui dont le psalmiste disait : « Ô Dieu, donne au roi ton jugement, au fils du roi ta justice » (71,1)… « Il célébrait les noces de son fils. » Le Père a donc célébré les noces du roi son Fils, quand il lui a uni l’Église dans le mystère de l’Incarnation. Et le sein de la Vierge Mère a été la chambre nuptiale de cet Époux. C’est pourquoi un psaume dit encore : « Du soleil il a fait sa tente, et lui-même est comme un époux qui sort de son pavillon de noces » (Ps 18,5-6)… Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur les évangiles, n°2 (trad. Tissot, Les Pères nous parlent, 1954, p. 190)

L’Écriture nous représente avec raison cet aveugle assis au bord du chemin et demandant l’aumône, car la Vérité a dit elle-même : « Je suis la voie » (Jn 14,6). Ainsi, quiconque ignore la clarté de la lumière éternelle est aveugle. Lire le reste de cette entrée »

Sermons sur l’Évangile, n° 2 ; PL 76, 1081 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 139 rev.)

Notre Rédempteur, prévoyant que les disciples seraient troublés par sa Passion, leur annonce bien à l’avance à la fois les souffrances de sa Passion et la gloire de sa résurrection (Lc 18,31-33). Ainsi en le voyant mourir comme il le leur avait annoncé, ils ne douteraient pas de sa résurrection. Mais pris encore dans notre condition charnelle, les disciples ne pouvaient pas saisir ces paroles annonçant le mystère (v. 34). Lire le reste de cette entrée »

Homélie 20 sur les Évangiles, § 14 (trad. Le Barroux rev.)

Jean Baptiste nous recommande d’accomplir de grandes choses : « Produisez des fruits dignes du repentir » et encore : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même » (Lc 3,8.11). N’est-ce pas donner à comprendre clairement ce qu’affirme celui qui est la Vérité : « Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu’à présent, le Royaume des cieux se prend de force ; ce sont les violents qui s’en empare » ? Ces paroles nous viennent d’en haut ; nous devons les méditer avec une grande attention. Il faut rechercher comment le Royaume des cieux peut se prendre de force. Qui peut faire violence au ciel ? Et s’il est vrai que le Royaume des cieux se prend de force, pourquoi cela n’est-il vrai que depuis le temps de Jean Baptiste et non auparavant ? Lire le reste de cette entrée »

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