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Contre les hérésies, IV,  20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635)

Il n’y a qu’un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses. Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain… Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n’a scruté son origine… Cependant, selon son amour, il est connu de tout temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n’est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s’est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c’est-à-dire l’homme à Dieu.

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Démonstration de la prédication apostolique (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 296 rev. ; cf SC 62, p. 157)

« Voici venir des jours, oracle du Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle… Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l’écrirai sur leur cœur » (Jr 31,31s). Isaïe annonce que ces promesses doivent être un héritage pour l’appel des païens ; pour eux aussi le livre de la Nouvelle Alliance a été ouvert : « Voici ce que dit le Dieu d’Israël : ‘ En ce jour-là, l’homme regardera vers son créateur et tournera les yeux vers le Saint d’Israël. Ils ne mettront plus leur espérance dans des autels d’idoles ni dans des œuvres de leurs mains…’ » (17,7s). Il est bien évident que cela s’adresse à ceux qui abandonnent les idoles et croient en Dieu notre créateur grâce au Saint d’Israël, et le Saint d’Israël, c’est le Christ… Lire le reste de cette entrée »

Contre les Hérésies, IV, 26 ; SC 100 (trad. SC p. 711s rev.)

C’est le Christ qui était présent à tous ceux à qui, depuis le commencement, Dieu communiquait sa Parole, son Verbe. Et si quelqu’un lit l’Écriture dans cette perspective, il y trouvera une expression concernant le Christ, et une préfiguration de l’appel nouveau. Car c’est lui, « le trésor caché dans le champ », c’est à dire dans le monde (Mt 13,38). Trésor caché dans les Écritures, car il était signifié par des symboles et des paraboles, qui, humainement parlant, ne pouvaient pas être comprises avant l’accomplissement des prophéties, c’est-à-dire avant la venue du Seigneur.
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Contre les hérésies III, 20,2 – 21,1 ; SC 34 (trad. SC p. 345 rev.)

Le Verbe, la Parole de Dieu, est venu habiter dans l’homme ; il s’est fait «fils de l’homme» pour habituer l’homme à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter dans l’homme, comme il a plu au Père. Voilà pourquoi le signe de notre salut, l’Emmanuel né de la Vierge, a été donné par le Seigneur lui-même (Is 7,14). C’est en effet le Seigneur lui-même qui sauve les hommes, puisque ceux-ci ne peuvent pas se sauver par eux-mêmes… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, IV 36, 2-3 ; SC 100 (trad. SC p. 883 rev.)

Dieu a planté la vigne du genre humain par le modelage d’Adam (Gn. 2,7) et l’élection des patriarches. Puis il l’a confiée à des vignerons par le don de la Loi transmise par Moïse. Il l’a entourée d’une clôture, c’est-à-dire a circonscrit la terre qu’ils auraient à cultiver ; il a bâti une tour, c’est-à-dire il a choisi Jérusalem ; il a creusé un pressoir, c’est-à-dire a préparé ceux qui allait recevoir l’Esprit prophétique. Et il leur a envoyé des prophètes avant l’exil de Babylone, puis après l’exil d’autres encore en plus grand nombre, pour réclamer les fruits et pour leur dire… : « Redressez vos voies et vos habitudes de vie » (Jr 7,3) ; « Jugez avec justice, pratiquez la pitié et la miséricorde chacun envers son frère ; n’opprimez pas la veuve et l’orphelin, l’étranger et le pauvre, et que personne d’entre vous ne rumine dans son cœur le souvenir de la méchanceté de son frère » (Za 7,9-10)… ; « Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez la malice de vos cœurs…, apprenez à faire le bien ; recherchez la justice ; sauvez celui qui souffre l’injustice » (Is 1,16-17)… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, IV, 37 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 24 rev.)

Dieu a fait l’homme libre…pour qu’il puisse répondre à ses appels de façon volontaire et sans contrainte. La violence, en effet, n’existe pas chez Dieu, mais sans cesse il nous invite au bien. Il a mis en l’homme le pouvoir de choisir, comme il l’avait fait pour les anges… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, IV, 14,1 ; SC 100 (trad. SC p. 537 rev.)

Pour avoir suivi la Parole de Dieu, son appel, spontanément et librement dans la générosité de sa foi, Abraham était devenu « l’ami de Dieu » (Jc 2,23). Ce n’était pas à cause d’une indigence que le Verbe de Dieu s’est acquis cette amitié d’Abraham, lui qui est parfait dès l’origine ; « Avant qu’Abraham ait été, dit-il, je suis » (Jn 8,58). Mais c’était pour pouvoir, lui qui est bon, donner à Abraham la vie éternelle… Au commencement non plus, ce n’était pas parce qu’il avait besoin de l’homme que Dieu a modelé Adam, mais pour avoir quelqu’un en qui déposer ses bienfaits. Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, III, 17, 2 ; SC 211

Quand le Seigneur donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : « Allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit » (Mt 28,19). En effet, il avait promis par les prophètes de répandre cet Esprit dans les derniers temps sur ses serviteurs et ses servantes, afin qu’ils prophétisent (Jl 3,1)… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies III, 10, 1 (trad. Cerf 1984, p. 301 ; cf SC 211)

À propos de Jean le Baptiste, nous lisons chez Luc :«Il sera grand devant le Seigneur, et il ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur leur Dieu, et lui-même marchera devant lui dans l’esprit et la puissance d’Élie, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé» (1,15-17). Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, livre III, 22,3 ; 23,1 (trad. SC 211, p. 439s rev.)

Luc présente une généalogie allant de la naissance de notre Seigneur à Adam et comportant soixante-douze générations ; il rattache de la sorte la fin au commencement et donne à entendre que le Seigneur est celui qui a récapitulé en lui-même toutes les nations dispersées à partir d’Adam, toutes les langues et les générations des hommes, y compris Adam lui-même. C’est aussi pour cela que Paul appelle Adam « la préfiguration de celui qui devait venir » (Rm 5,14), car le Verbe, Artisan de l’univers, avait ébauché d’avance en Adam l’histoire future de l’humanité dont se revêtirait le Fils de Dieu… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, IV, 13, 3 (trad. cf SC  100, p. 531)

« A qui prend ta tunique, dit le Christ, donne aussi ton manteau ; à qui prend ton bien, ne réclame pas ; et ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 5,40;Lc 6,30-31). De la sorte, nous ne nous attristerons pas comme des gens qu’on aurait dépossédés contre leur gré, mais au contraire nous nous réjouirons comme des gens qui auraient donné de bon cœur, puisque nous ferons un don gratuit au prochain plus que nous ne céderons à la contrainte. Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies III, 17, 1-2 (trad. SC 211, p. 331 rev.)

L’Esprit promis par les prophètes est descendu sur le Fils de Dieu devenu Fils de l’homme (Mt 3,16) : par là, avec lui, il s’accoutumait à habiter dans le genre humain, à reposer sur les hommes, à résider dans l’ouvrage modelé par Dieu. Et il réalisait en eux la volonté du Père et les renouvelait en les faisant passer de leur vétusté à la nouveauté du Christ. Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies IV, Pr 4 ; 39, 2 (trad. SC 100 rev.)

L’homme est un mélange d’âme et de chair, une chair formée selon la ressemblance de Dieu et modelée par ses deux Mains, c’est-à-dire le Fils et l’Esprit. C’est à eux qu’il a dit : « Faisons l’homme » (Gn 1,26)… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, V, 32, 2 (trad.  SC 153)

La promesse faite jadis par Dieu à Abraham demeure stable. Il lui avait dit, en effet : « Lève les yeux et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et vers le midi, vers l’orient et vers la mer : toute la terre que tu vois, je la donnerai à toi et à ta postérité à jamais » (Gn 13,14-15)… Pourtant Abraham n’a reçu sur terre aucun héritage, « pas même de quoi poser le pied », mais toujours il y a été « un étranger et un hôte de passage » (Ac 7,5;Gn 23,4)… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies III, 24, 1-2 (trad. SC 211, p. 471 rev.)

La prédication de l’Église présente à tous égards une inébranlable solidité ; elle demeure identique à elle-même et bénéficie du témoignage des prophètes, des apôtres et de tous leurs disciples, témoignage qui englobe «le commencement, le milieu et la fin», la totalité du dessein de Dieu infailliblement ordonnée au salut de l’homme et fondant notre foi. Dès lors, cette foi que nous avons reçue de l’Eglise, nous la gardons avec soin… Lire le reste de cette entrée »

Contre les hérésies, IV, 14 (trad. SC 100, p. 537 rev.)

« Ainsi…il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés »

Au commencement ce n’était pas parce qu’il avait besoin de l’homme que Dieu a modelé Adam, mais pour avoir quelqu’un en qui déposer ses bienfaits. Car non seulement avant Adam, mais avant même la création, le Verbe glorifiait le Père, tout en demeurant en lui, et il était glorifié par le Père, comme il le dit lui-même : « Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde ». Ce n’était pas davantage parce qu’il avait besoin de notre service qu’il nous a commandé de le suivre, mais pour nous procurer le salut. Car suivre le Sauveur c’est avoir part au salut, comme suivre la lumière c’est avoir part à la lumière.

Lorsque des hommes sont dans la lumière, ce ne sont pas eux qui illuminent la lumière et la font resplendir, mais ils sont illuminés et rendus resplendissants par elle ; loin de lui apporter quoi que ce soit, ils bénéficient de la lumière et en sont illuminés. Ainsi en va-t-il du service envers Dieu ; notre service n’apporte rien à Dieu, car Dieu n’a pas besoin du service des hommes ; mais, à ceux qui le servent et qui le suivent, Dieu donne la vie, l’incorruptibilité et la gloire éternelle…

Si Dieu sollicite le service des hommes, c’est pour pouvoir, lui qui est bon et miséricordieux, accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, si Dieu n’a besoin de rien, l’homme a besoin de la communion de Dieu. La gloire de l’homme, c’est de persévérer dans le service de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16). Il indiquait par là que ce n’étaient pas eux qui le glorifiaient en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient glorifiés par lui. « Père, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » (Jn 17,24).

Contre les hérésies, III 1,1 ; 10,6

Après que notre Seigneur a été ressuscité d’entre les morts et que les apôtres ont été revêtus de la force d’en haut par la venue de l’Esprit Saint (Lc 24,49), ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ont eu la connaissance parfaite. Alors ils s’en allèrent jusqu’aux extrémités de la terre (Ps 18,5), proclamant la bonne nouvelle qui nous vient de Dieu, et annonçant aux hommes la paix du ciel, eux qui possédaient tous également et chacun en particulier l’Évangile de Dieu.

Ainsi Matthieu, chez les Hébreux, dans leur propre langue, a publié une forme écrite d’Evangile alors que Pierre et Paul évangélisaient Rome et y fondaient l’Église. Après leur mort, Marc, le disciple de Pierre et son interprète (1P 5,13), nous a transmis lui aussi par écrit la prédication de Pierre. De son côté Luc, le compagnon de Paul, a consigné en un livre l’Évangile prêché par celui-ci. Enfin, Jean le disciple du Seigneur, le même qui avait reposé sur sa poitrine, a publié lui aussi l’Évangile, pendant son séjour à Éphèse…

Marc, interprète et compagnon de Pierre, a présenté ainsi le début de sa rédaction de l’Évangile : « Commencement de l’Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. Selon qu’il est écrit dans les prophètes : Voici que j’envoie mon messager devant toi pour préparer ton chemin »… On le voit, Marc fait des paroles des saints prophètes le commencement de l’Évangile, et celui que les prophètes ont proclamé Dieu et Seigneur, Marc le met en tête comme Père de notre Seigneur Jésus Christ… A la fin de son Évangile, Marc dit : « Et le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé aux cieux et s’assit à la droite de Dieu ». C’est la confirmation de la parole du prophète : « Oracle du Seigneur à mon maître : Siège à ma droite, tes ennemis j’en ferai ton marchepied » (Ps 109,1).

Contre les hérésies, III, 10-11 (trad. cf. SC 34)

A propos de Jean le Baptiste, nous lisons chez Luc : « Il sera grand devant le Seigneur… il ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur leur Dieu. Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Elie… afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé » (Lc 1,15-17).

Pour qui donc a-t-il préparé un peuple et devant quel Seigneur a-t-il été grand ?

Sans aucun doute devant celui qui a dit que Jean avait quelque chose de « plus qu’un prophète » et que « personne d’entre les enfants des femmes n’était plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11,9-11). Car Jean préparait un peuple en annonçant d’avance à ses compagnons de servitude la venue du Seigneur et en leur prêchant la pénitence, afin que, lorsque le Seigneur serait présent, ils soient en état de recevoir son pardon, qu’ils reviennent à celui dont ils s’étaient éloignés par leurs péchés et leurs transgressions… C’est pourquoi, en les ramenant à leur Seigneur, Jean préparait au Seigneur un peuple bien disposé, dans l’esprit et la puissance d’Elie…

Jean l’évangéliste nous dit : « Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière. Il n’était pas la Lumière, mais il venait pour lui rendre témoignage » (1,6-8). Ce précurseur, Jean le Baptiste, qui rendait témoignage à la lumière, a été envoyé sans aucun doute par le Dieu qui…avait promis par les prophètes d’envoyer son messager devant la face de son Fils pour lui préparer le chemin (Ml 3,1; Mc 1,2), c’est-à-dire pour rendre témoignage à la Lumière dans l’esprit et la puissance d’Élie…

Précisément parce que Jean est un témoin, le Seigneur dit qu’il était plus qu’un prophète. Tous les autres prophètes ont annoncé la venue de la lumière du Père et ont désiré être jugés dignes de voir celui qu’ils prêchaient. Jean a prophétisé comme eux mais il l’a vu présent, il l’a montré et a persuadé beaucoup de croire en lui, si bien qu’il a tenu à la fois la place d’un prophète et celle d’un apôtre. Voilà pourquoi le Christ dit de lui qu’il était « plus qu’un prophète ».

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