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Sur la virginité, 17-21(trad. Solesmes 1980 p. 167 rev.)
« Pourquoi pleures-tu ? » C’est toi qui es cause de tes larmes, toi qui te fais pleurer… Tu pleures parce que tu ne crois pas au Christ : crois et tu le verras. Le Christ est là, il ne fait jamais défaut à ceux qui le cherchent. «Pourquoi pleures-tu ?» Ce n’est pas les larmes qu’il faut, mais une foi alerte et digne de Dieu. Ne pense pas aux choses mortelles et tu ne pleureras pas… Pourquoi pleurer ce qui réjouit les autres ? Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur Luc, 5, 23.27 (trad. SC 45, p. 191s rev.)
L’apôtre Paul a dit : « Dépouillez-vous du vieil homme avec ses agissements et revêtez l’homme nouveau » (Col 3,9-10)… Telle a été l’œuvre que le Christ a accompli en appelant Lévi ; il l’a refaçonné et a fait de lui un homme nouveau. Aussi est-ce au titre de créature nouvelle que l’ancien publicain offre un festin au Christ, parce que le Christ se plaît en lui et que lui-même mérite d’avoir sa part de bonheur avec le Christ… Il le suivait maintenant, heureux, allègre, débordant de joie. Lire le reste de cette entrée »
Nabaoth le pauvre, 58 (trad. coll. Pères dans la foi n°4, DDB 1978, p. 51 rev.)
Tu es le geôlier de tes biens et non leur propriétaire, toi qui enfouis ton or dans la terre (Mt 25,25) ; tu en es le serviteur et non le maître. Le Christ dit : « Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur » ; en cet or, c’est donc ton cœur que tu as enterré. Vends plutôt ton or et achète le salut ; vends ce qui est minéral et acquiers le Royaume de Dieu ; vends le champ et rachète pour toi la vie éternelle. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 8, 90 (trad. cf SC 52, p.137)
Les riches doivent l’apprendre : ce n’est pas une faute d’être riche, mais c’en est une de ne pas savoir utiliser ses richesses. Car les richesses, si elles empêchent les méchants d’atteindre la vertu, aident les bons. En tout cas, Zachée, qui était riche, a été choisi par le Christ, mais en donnant la moitié de ses biens aux pauvres et même en remboursant le quadruple de ce qu’il avait frauduleusement dérobé. Car une seule chose ne suffit pas : les largesses sont sans valeur, si l’injustice subsiste ; ce qui est demandé, ce ne sont pas des dépouilles, mais des dons. C’est pourquoi il a reçu une récompense plus abondante que ses largesses. Et il est bien qu’il soit désigné comme chef de publicains. En effet, qui pourrait désespérer, quand même Zachée a réussi ? Car Zachée tirait son revenu de la fraude. Lire le reste de cette entrée »
Lettre 35, à Orontien, 6, 13 ; PL 16, 1078 (trad. bréviaire 5e merc.)
L’apôtre Paul dit que la création elle-même attend la révélation des enfants de Dieu (Rm 8,19). Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l’espérance. Car elle espère que le Christ l’aidera par sa grâce à se libérer de l’esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Ainsi il y aura une seule liberté, pour la création et pour les enfants de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera. Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre rédemption (v. 22)… Lire le reste de cette entrée »
Sur le psaume 45, 2; CSEL 64, 6, 330-331 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 186 rev.)
Le Seigneur Jésus a voulu que Moïse gravît seul la montagne, mais il a été rejoint par Josué (Ex 24,13). Dans l’Évangile aussi, c’est à Pierre, Jacques et Jean, seuls de tous les disciples, qu’il a révélé la gloire de sa résurrection. Ainsi voulait-il que son mystère demeure caché, et il les avertissait fréquemment de ne pas annoncer facilement ce qu’ils avaient vu à n’importe qui, pour qu’un auditeur trop faible ne trouve là un obstacle qui empêcherait son esprit inconstant de recevoir ces mystères dans toute leur force. Car Pierre lui-même « ne savait pas ce qu’il disait », puisqu’il croyait qu’il fallait dresser trois tentes pour le Seigneur et ses compagnons. Ensuite, il n’a pas pu supporter l’éclat de gloire du Seigneur qui se transfigurait, mais il est tombé sur le sol (Mt 17,6), comme sont tombés aussi « les fils du tonnerre » (Mc 3,17), Jacques et Jean, quand la nuée les a recouverts… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (trad. cf. Orval)
Abreuve-toi d’abord à l’Ancien Testament pour boire ensuite au Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas te désaltérer au second. Bois au premier pour apaiser ta soif, au second pour l’étancher complètement… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, VI, 73-88 (trad. SC 45, p. 254s rev.)
Seigneur Jésus, je sais bien que tu ne veux pas laisser à jeun ces gens ici avec moi, mais les nourrir des aliments que tu distribues ; ainsi, fortifiés par ta nourriture, ils n’auront pas à redouter de défaillir de faim. Je sais bien que nous aussi tu ne veux pas nous renvoyer à jeun… Tu l’as dit : tu ne veux pas qu’ils défaillent en chemin, c’est-à-dire qu’ils défaillent dans le parcours de cette vie, avant de parvenir au terme de la route, avant de parvenir au Père et de comprendre que tu viens du Père… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 7, 85-86 ; SC 52 (trad. SC p. 36 rev.)
La vertu n’a pas qu’un seul visage. L’exemple de Marthe et de Marie nous montre dans les œuvres de l’une le dévouement actif et chez l’autre l’attention religieuse du cœur à la parole de Dieu. Si cette attention est unie à une foi profonde, elle est préférable aux œuvres : « Marie a choisi la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée ». Efforçons-nous donc, nous aussi, de posséder ce que personne ne pourra nous enlever, en prêtant une oreille non pas distraite, mais attentive ; car il arrive que même le grain de la parole venue du ciel soit emporté, s’il est semé le long du chemin (Lc 8, 5.12). Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 9, 29-30 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 290 rev. ; cf SC 52, p. 150)
La vigne est notre symbole, parce que le peuple de Dieu, enraciné sur le cep de la vigne éternelle (Jn 15,5), s’élève au-dessus de la terre. Foisonnement d’un sol ingrat, tantôt elle bourgeonne et fleurit, tantôt elle se revêt de verdure, tantôt elle ressemble au joug aimable de la croix, quand elle a grandi et que ses bras étendus forment les sarments d’un vignoble fécond… On a donc raison d’appeler vigne le peuple du Christ, soit parce qu’il marque son front du signe de la croix (Ez 9,4), soit parce qu’on récolte ses fruits à la dernière saison de l’année, soit parce que, comme pour les rangs d’un vignoble, pauvres et riches, humbles et puissants, serviteurs et maîtres, tous dans l’Église sont d’une égalité parfaite…
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Commentaire sur l’évangile de Luc, 2, 19-27 ; PL 15, 1559 ; SC 45 (trad. Orval rev.)
L’ange avait annoncé à la Vierge Marie des choses mystérieuses. Pour affermir sa foi par un exemple, il lui fait part de la maternité prochaine d’une femme âgée et stérile, preuve que tout ce qui plaît à Dieu lui est possible (Lc 1,37). Dès qu’elle a entendu cela, Marie a gagné les montagnes…dans l’allégresse de son désir, dans sa fidélité à rendre service et dans la hâte de sa joie… : la grâce du Saint Esprit ignore les lenteurs… Tout de suite se manifestent les bienfaits de la venue de Marie et de la présence du Seigneur : « L’enfant tressaillit dans le sein d’Élisabeth, et elle fut remplie de l’Esprit Saint »… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, IV, 7-12 ; PL 15,1614 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 88)
Il faut se rappeler comment le premier Adam a été chassé du Paradis dans le désert, pour que ton attention soit attirée sur la manière dont le second Adam (1Co 15,45) retourne du désert au paradis. Vois en effet comment la première condamnation est dénouée comme elle avait été nouée, et comment les bienfaits divins sont rétablis sur les traces des anciens. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 5, 16 ; trad. cf SC 45, p. 188
[Après la guérison du paralytique] vient ensuite l’appel du collecteur d’impôts aux mystères du Christ. Le Christ lui donne l’ordre de le suivre, non par une démarche physique de son corps, mais par le changement de son cœur. Et cet homme qui jusqu’alors tirait avec avidité son profit des marchandises, qui exploitait durement les fatigues et les dangers des matelots, quitte tout sur un mot d’appel. Lui qui prenait les biens des autres, il abandonne ses biens propres. Quittant son comptoir ignoble, il marche de toute son âme à la suite du Seigneur. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, V, 89 ; SC 45 (trad. SC, p. 214 rev.)
La miséricorde de Dieu se laisse vite fléchir par les pleurs de cette mère. Elle est veuve ; les souffrances ou la mort de son fils unique l’ont brisée… Il me semble que cette veuve, entourée de la foule du peuple, est plus qu’une simple femme méritant par ses larmes la résurrection d’un fils, jeune et unique. Elle est l’image même de la Sainte Église qui, par ses larmes, au milieu du cortège funèbre et jusque dans le tombeau, obtient de rappeler à la vie le jeune peuple du monde… Car à la parole de Dieu les morts ressuscitent (Jn 5,28), ils retrouvent la voix et la mère recouvre son fils ; il est rappelé de la tombe, il est arraché au sépulcre. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’évangile de Luc, X, 6-8 (trad. SC 52, p. 158s, rev.)
« Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ces paroles étaient vraies du Temple construit par Salomon…, car tout ce que nos mains construisent succombe à l’usure ou au délabrement, est renversé par la violence ou détruit par le feu… Mais il existe aussi un temple en chacun de nous qui s’écroule si la foi fait défaut, et particulièrement si au nom du Christ on cherche faussement à s’emparer de certitudes intérieures. C’est peut-être cette interprétation qui est la plus utile pour nous. Lire le reste de cette entrée »
Sur la virginité, §72-74, 78
Tu as entendu la voix du Verbe, la Parole de Dieu… Lève-toi, et par la prière prépare le fond de ton âme. D’en bas tends vers les hauteurs, efforce-toi à ouvrir la porte de ton cœur. Quand tu étends les mains vers le Christ, tes actions exhaleront le parfum de la foi… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’évangile de Luc, VII, 224s ; SC 52 (trad. SC p. 93s rev.)
« J’irai trouver mon père, et je lui dirai : ‘ Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. ’» Tel est notre premier aveu, au Créateur, au maître de la miséricorde, au juge de la faute. Bien qu’il connaisse tout, Dieu attend l’expression de notre aveu ; car «la confession des lèvres obtient le salut» (Rm 10,10)… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 7, 200-203 ; SC 52 (trad. cf SC p. 84)
Les invités s’excusent, alors que le Royaume n’est fermé à personne qui ne s’exclue lui-même par sa propre parole. Dans sa bonté, le Seigneur invite tout le monde, mais c’est notre lâcheté ou notre égarement qui nous écarte. Celui qui préfère acheter une ferme n’a pas sa place au Royaume : au temps de Noé, acheteurs et vendeurs ont été engloutis par le déluge (Lc 17,26-28)… De même celui qui s’excuse parce qu’il vient de se marier, car il est écrit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, à sa mère et à sa femme, il ne peut pas être mon disciple » (Lc 14,26)… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 6, 60-63 ; trad. cf SC 45 p. 249
Avant de ressusciter une jeune fille morte, c’est pour amener à la foi que Jésus commence par guérir la femme atteinte de pertes de sang. C’est pour t’instruire qu’il a fait arrêter ce saignement et a guéri cette femme alors qu’il se rendait auprès de la fille. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’évangile de Luc, VII, 179-182 ; SC 52 (trad SC p. 75 rev.)
C’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité. Et ainsi il est devenu un arbre… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Avec le Christ, broyez la graine de moutarde, pressez-la et semez la foi. La foi est pressée quand nous croyons au Christ crucifié. Paul a pressé la foi quand il disait : « Je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié » (1Co 2,1-2)… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Luc, 7, 134 (trad. cf. SC 52, p. 55s)
« Vous croyez que je suis venu apporter la paix sur terre ? Non, vous dis-je, mais la séparation. Car désormais dans la même maison cinq personnes seront divisées, trois prenant parti contre deux, et deux contre trois… » Dans presque tous les passages de l’Évangile le sens spirituel joue un rôle important ; mais dans ce passage surtout, pour ne pas être rebuté par la dureté d’une explication simpliste, il faut chercher dans la trame du sens la profondeur spirituelle… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (trad. cf Orval)
Abreuve-toi d’abord à l’Ancien Testament pour boire ensuite au Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas te désaltérer au second. Bois au premier pour apaiser ta soif, au second pour l’étancher complètement… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’évangile de Luc, 7, 74s (trad. cf SC 52, p. 34 et Véricel, L’Évangile commenté, p. 241)
Un Samaritain descendait par ce chemin. « Qui est descendu du ciel, sinon celui qui est monté au ciel, le Fils de l’homme, qui est au ciel ? » (cf Jn 3,13). Voyant à demi mort cet homme que personne avant lui n’avait pu guérir…, il vient près de lui ; c’est-à-dire qu’en acceptant de souffrir avec nous il s’est fait notre proche et qu’en nous prenant en pitié il s’est fait notre voisin. Lire le reste de cette entrée »
Sur les mystères, 24s (trad. bréviaire rev.)
Le paralytique de la piscine de Bethesda attendait un homme [pour l’aider à descendre dans la piscine]. Lequel, sinon le Seigneur Jésus, né de la Vierge? Avec sa venue, il n’y avait plus seulement une simple préfiguration qui guérissait quelques individus, mais la vérité elle-même qui guérissait tous les hommes. C’est donc lui dont on attendait qu’il descende, lui de qui Dieu le Père a dit à Jean Baptiste: «Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre du ciel et demeurer, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint» (Jn 1,32)… Pourquoi l’Esprit est-il descendu alors comme une colombe, sinon pour que tu voies, pour que tu reconnaisses que la colombe envoyée hors de l’arche par Noé le juste était l’image de cette colombe-là, et pour que tu y reconnaisses la préfiguration du sacrement du baptême ?… Lire le reste de cette entrée »
Trad. Cras, Le Chrétien devant la mort, DDB 1980, p. 79 rev.
« J’ai vu une foule immense…, de toutes nations, races, peuples et langues…, debout devant le trône et devant l’Agneau » (Ap 7,9)
Forts des enseignements [de l’Écriture], marchons sans trembler vers notre rédempteur Jésus, vers l’assemblée des patriarches, partons vers notre père Abraham, lorsque le jour sera venu. Marchons sans trembler vers ce rassemblement de saints, cette assemblée de justes. Nous irons vers nos pères, ceux qui nous ont enseigné la foi ; même si les oeuvres nous manquent, que la foi nous aide, défendons notre héritage ! Nous irons aux lieux où Abraham ouvre son sein aux pauvres comme à Lazare (Lc 16,19s); là reposent ceux qui ont supporté le rude poids de la vie de ce monde. Lire le reste de cette entrée »
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