La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, p. 378
52. Au moment des tentations, ne quitte pas ton monastère. Mais supporte noblement les vagues des pensées, et singulièrement celles de tristesse et d’acédie. Ainsi providentiellement éprouvé par les afflictions, tu auras affermi ton espérance en Dieu (Cf. IICor. 1,7). Mais si tu quittes le monastère, tu n’auras pas fait tes preuves, tu seras trouvé lâche et versatile.
53. Si tu ne veux pas déchoir de l’amour selon Dieu, ne laisse pas ton frère se coucher affligé contre toi, et ne te couche pas affligé contre lui. Réconcilie-toi avec ton frère et, la conscience pure, va offrir au Christ, par la prière fervente, le don de l’amour (Cf. Mt. 5,23-24).
54. Si tous les charismes de l’Esprit, sans l’amour, sont inutiles à celui qui les a, selon le divin Apôtre (Cf. ICor. 13,3), de quelle ferveur devons-nous témoigner pour acquérir l’amour !
55. Si l’amour ne fait pas de mal au prochain (Cf. Rm. 13,10) celui qui envie son frère, qui s’attriste de son renom, qui souille de moqueries la considération qu’on lui porte ou lui tend un piège par méchanceté, comment n’est-il pas étranger à l’amour et passible du Jugement éternel ?
56. Si l’amour est l’accomplissement de la loi (Cf. Rm. 13,10) celui qui en veut à son frère, qui intrigue contre lui, qui lui souhaite du mal, qui se réjouit de sa chute, comment ne transgresse-t-il pas la loi et n’est-il pas digne du châtiment éternel ?
1 commentaire
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14 décembre 2011 à 21 h 00 min
Myrna
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