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Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°61 (in L’Évangile commenté par les Pères; trad. Maurice Véricel; Éd. Ouvrières 1961, p. 214 s. rev.)
Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés et pardonner ceux des autres ; faire la première à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 45 ; PG 60, 318 (2000 ans d’homélies, Pour l’année A; trad. Brésard; Éd. Soceval 2001; p.184)
« Celui qui reçoit l’un de ces petits, c’est moi qu’il reçoit » dit le Seigneur (Lc 10,48). Plus ce frère est petit, plus le Christ est présent. Car lorsqu’on reçoit un grand personnage, on le fait souvent par vaine gloire ; mais celui qui reçoit un petit, le fait avec une intention pure et pour le Christ. Lire le reste de cette entrée »
Homélie XVI,4 (in “Œuvres complètes” ; trad. M. Jeannin, Éd. Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie ; 1856 ; rev.)
« Celui qui fera et qui enseignera sera grand. » (Mt 5,19) Les hommes ne doivent pas procurer seulement leur utilité particulière, mais encore celle des autres. La récompense ne sera pas égale pour celui qui ne pense qu’à lui-même, et pour celui qui en se sauvant, sauve les autres avec lui. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n° 29, 1
« Et voilà qu’on lui apportait un paralysé. » Saint Matthieu dit simplement que ce paralytique a été apporté à Jésus. D’autres évangélistes racontent qu’il a été descendu par une ouverture dans le toit, et présenté au Sauveur sans formuler aucune demande, le laissant juger lui-même de la guérison… Lire le reste de cette entrée »
7e Homélie sur la conversion
Il faut que nous gardions toujours à l’esprit combien tous les hommes sont entourés de tant de témoignages du même amour de Dieu. Si sa justice avait précédé la pénitence, l’univers aurait été anéanti. Si Dieu avait été prompt au châtiment, l’Église n’aurait pas connu l’apôtre Paul ; elle n’aurait pas reçu un tel homme dans son sein. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°49, 2-3
Remarquons l’abandon confiant des disciples à la providence de Dieu dans les plus grandes nécessités de la vie et leur mépris pour une existence luxueuse : ils étaient douze et n’avaient que cinq pains et deux poissons. Ils ne se préoccupaient pas des choses du corps ; ils consacrent tout leur zèle aux choses de l’âme. En plus ils n’ont pas gardé pour eux ces provisions : ils les ont données aussitôt au Sauveur quand il les leur a demandées. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°21, 1 ; PG 57, 294
Comme un médecin sage qui avertit son malade du bien qu’il récoltera s’il suit ses conseils et du danger qu’il court à les négliger, le Christ nous incite à choisir la douceur de son joug (Mt 11,30) plutôt qu’un dur esclavage, lui témoigner notre amour en méprisant les biens périssables. (…) Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur saint Matthieu, 29, 1-3 (trad. cf. Véricel, L’Évangile commenté, p. 102)
« Des gens lui amènent un paralytique. » Les évangélistes racontent qu’après avoir percé le toit ils ont descendu le malade et l’ont déposé devant le Christ, sans rien demander, laissant faire Jésus. Lire le reste de cette entrée »
4e homélie sur saint Paul, 1-2
Le bienheureux Paul qui nous rassemble aujourd’hui a éclairé la terre entière. Il a été aveuglé à l’heure de son appel, mais cette cécité a fait de lui un flambeau pour le monde. Il voyait pour faire le mal ; dans sa sagesse Dieu l’a aveuglé afin de lui donner la lumière en vue de faire le bien. Non seulement Dieu lui a montré sa puissance ; il lui a révélé aussi le cœur de la foi qu’il allait prêcher, lui disant de fermer les yeux, c’est-à dire de chasser les préjugés et les fausses lumières de la raison pour accueillir la bonne doctrine, « devenir fou pour être sage » comme il le dira plus tard (1Co 3,18)… Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur Mt, 44 (trad. Véricel, L’Evangile commenté p. 138s)
« Voici que le semeur est sorti pour semer. » D’où est-il sorti, celui qui est présent partout, qui remplit l’univers entier ? Comment est-il sorti ? Non pas matériellement, mais par une disposition de sa providence à notre égard : il s’est rapproché de nous en revêtant notre chair. Puisque nous ne pouvions pas aller jusqu’à lui, nos péchés nous en interdisant l’accès, c’est lui qui vient jusqu’à nous. Et pourquoi est-il sorti ? Pour détruire la terre où foisonnaient les épines ? Pour en punir les cultivateurs ? Pas du tout. Il vient cultiver cette terre, s’en occuper et y semer la parole de sainteté. Car la semence dont il parle est, en effet, sa doctrine ; le champ, l’âme de l’homme ; le semeur, lui-même… Lire le reste de cette entrée »
3ème Homélie sur l’inscription des Actes des Apôtres ; PG 51,87 (trad. coll. Migne, n° 66, p. 132)
La lecture des saintes Écritures est un pré spirituel et un paradis de délices, bien plus agréable que le paradis d’autrefois. Ce paradis, Dieu ne l’a pas planté sur la terre, mais dans les âmes des fidèles. Il ne l’a pas placé dans l’Éden, ni en Orient dans un lieu précis (Gn 2,8), mais il l’a étendu partout sur la terre et l’a déployé jusqu’aux extrémités de la terre habitée. Et puisque tu comprends qu’il a étendu les saintes Écritures sur toute la terre habitée, écoute le prophète qui dit : « Leur voix a retenti par toute la terre et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde » (Ps 18,5; Rm 10,18)… Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur la conversion, n°3, sur l’aumône (La conversion, coll. Les Pères dans la foi, n°8; trad. M.-H. Stébé; Éd. DDB 1978, p. 54)
Les pauvres devant l’église demandent une aumône. Combien donner ? C’est à vous de décider ; je ne fixerai pas de montant, afin de vous éviter tout embarras. Achetez dans la mesure de vos moyens. Vous avez une pièce ? Achetez le ciel ! Non pas que le ciel soit offert à bon marché, mais c’est la bonté du Seigneur qui vous le permet. Vous n’avez pas de pièce ? Donnez un verre d’eau fraîche (Mt 10,42)… Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n° 13,1 ; PG 57, 207 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 339s)
« Après son baptême, Jésus a été conduit par l’Esprit à travers le désert, où il a été mis à l’épreuve par le démon »… Tout ce que Jésus a fait et enduré était destiné à nous instruire. Il a donc voulu être conduit en ce lieu pour lutter avec le démon, afin que personne parmi les baptisés ne soit troublé si après son baptême il subit de plus grandes tentations, comme si c’était extraordinaire ; mais il doit supporter tout cela comme étant dans l’ordre des choses. C’est pour cela que vous avez reçu des armes : non pour rester oisifs, mais pour combattre. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°29, 2 ; PG 57, 359 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 246 rev.)
Les scribes professaient que Dieu seul peut remettre les péchés. Mais Jésus, avant même de remettre les péchés, a révélé les secrets des cœurs, montrant par là qu’il possédait aussi cet autre pouvoir réservé à Dieu. (…) Car il est écrit : « Toi seul, Seigneur, tu connais les secrets des humains », et « L’homme voit le visage et Dieu voit le cœur (2Ch 6,30; 1S 16,7). Jésus révèle donc sa divinité et son égalité avec le Père en dévoilant aux scribes le fond de leur cœur, en divulguant des pensées qu’ils n’osent pas déclarer ouvertement par crainte de la foule. Et il fait cela avec beaucoup de douceur. (…) Lire le reste de cette entrée »
Homélie 1 sur la Croix et le Larron, 1 ; PG 49, 399-401 (trad. Orval)
Aujourd’hui notre Seigneur Jésus Christ est en croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la croix est une fête et une célébration spirituelle. Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est devenue objet d’honneur. Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de salut. Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l’erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour lui des ennemis et des étrangers lointains, et elle nous a rendu son amitié et rapprochés de lui. Elle est pour nous la destruction de l’inimitié, le gage de la paix, le trésor de mille biens. Lire le reste de cette entrée »
8ème Homélie sur la lettre aux Romains, 8 ; PG 60, 464
« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, dit Jésus, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20)… Mais qu’est-ce que je vois ? Des chrétiens qui servent sous le même étendard, sous le même chef, se dévorent et se déchirent : les uns pour un peu d’or, d’autres pour la gloire, certains sans aucun motif, d’autres pour le plaisir d’un bon mot !… Parmi nous, le nom de frères est un vain mot… Lire le reste de cette entrée »
Trad. SC 187, p. 321 rev. Brésard
« Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans la joie et dans l’allégresse ! » (Ps 117,24) Pourquoi ? Parce que le soleil n’est plus obscurci, mais tout s’illumine ; le voile du Temple n’est plus déchiré, mais l’Église est révélée ; nous ne tenons plus des rameaux de palmier, mais nous entourons les nouveaux baptisés. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur la lettre aux Romains, n°24 (trad. Bourguet, Matthieu médité, p. 188)
Plus le roi s’approche, plus il faut se préparer. Plus est proche le moment où l’on décernera le prix au combattant, mieux il faut combattre. Ainsi fait-on lors des courses : quand arrive le terme de la course et qu’on s’approche du but, on stimule davantage la fougue des chevaux. Lire le reste de cette entrée »
Homélie sur la moisson abondante, 10,3 ; PG 63, 515-524 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 108)
Quand l’agriculteur sort de chez lui pour aller faire la moisson, il déborde de joie et resplendit de bonheur. Il n’envisage ni les peines ni les difficultés qu’il pourra rencontrer. Ayant en tête la moisson qui va lui revenir, il court, il se hâte de faire la récolte annuelle. Absolument rien ne peut le retenir, l’empêcher ou le faire douter de l’avenir : ni pluie, ni grêle, ni sécheresse, ni légions de sauterelles malfaisantes. Ceux qui s’apprêtent à moissonner ne connaissent pas ces inquiétudes, si bien qu’ils se mettent au travail en dansant et en bondissant de joie. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur la conversion prononcées à son retour de la campagne, n°1 (trad. DDB 1978, p. 32)
Judas avait exprimé son repentir : «J’ai péché en livrant un sang innocent» (Mt 27,4). Mais le démon, qui avait entendu ces paroles, a compris que Judas était sur la bonne voie et cette transformation l’a effrayé. Puis il a médité : « Son maître est bienveillant, pensait-il ; au moment où il allait être trahi par lui, il a pleuré sur son sort et l’a adjuré de mille façons ; il serait étonnant qu’il ne le reçoive pas au moment où il se repent de toute son âme, qu’il renonce à l’attirer à lui s’il se relève et reconnaît ainsi sa faute. N’est-ce pas pour cela qu’il a été crucifié ? » Lire le reste de cette entrée »
Homélie 15 sur la Lettre aux Romains ; PG 60, 543-548 (trad. Bouchet, p.126)
Le Père n’a pas épargné son propre Fils (Rm 8,32) ; toi, tu ne donnes même pas un morceau de pain à celui qui a été livré et immolé pour toi. Le Père, pour toi, ne l’a pas épargné ; toi tu passes, méprisant, à côté du Christ qui a faim, alors que tu ne vis que de ses bienfaits… Il a été livré pour toi, immolé pour toi, il vit dans le besoin pour toi, il veut que la générosité te soit avantageuse et, même ainsi, tu ne donnes pas. Y a-t-il des pierres aussi dures que vos cœurs alors que tant de raisons les interpellent ? Il n’a pas suffi au Christ d’endurer la mort et la croix ; il a voulu devenir pauvre, mendiant et nu, être jeté en prison (Mt 25,36) afin que cela au moins te touche. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°39
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat »… La loi du sabbat était à son début de la plus haute importance : elle apprenait aux juifs à être doux et pleins d’humanité pour leurs proches ; elle leur enseignait à croire en la sagesse et en la providence de Dieu le créateur… Quand Dieu leur a donné la loi du sabbat, il leur a fait comprendre qu’il voulait seulement qu’ils s’abstiennent de tout mal : « Vous ne ferez rien en ce jour, sauf les œuvres qui concernent l’âme » (Ex 12,16 LXX). Dans le Temple on travaillait en ce saint jour plus que d’ordinaire… Ainsi l’ombre de la Loi préparait la lumière de la pleine vérité (cf Col 2,17). Lire le reste de cette entrée »
2e Homélie sur l’inscription du livre des Actes des apôtres
Imitons la conduite des apôtres, et nous ne leur serons inférieurs en rien. En effet ce ne sont pas leurs miracles qui les ont fait apôtres, c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui-même nous l’a clairement donnée : lorsqu’il a voulu tracer le portrait de ses disciples et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres, il dit : « Voici à quoi les hommes reconnaîtront que vous êtes mes disciples ». Quel signe ? Faire des miracles ? Ressusciter les morts ? Pas du tout. Mais à quoi donc ? « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35). Lire le reste de cette entrée »
Sermon sur le diable tentateur ; PG 49, 263-264
Voulez-vous que je vous indique les chemins de la conversion ? Ils sont nombreux, variés et différents, mais tous conduisent au ciel. Le premier chemin de la conversion, c’est la condamnation de nos fautes. « Commence toi-même par dire tes fautes, pour être justifié » (Is 43,26). Et c’est pourquoi le prophète disait : « J’ai dit : Je veux confesser au Seigneur les iniquités que j’ai commises ; et toi, tu as pardonné le péché de mon cœur » (Ps 31,5). Condamne donc toi-même les fautes que tu as commises, et cela suffira pour que le Maître t’exauce. Celui qui condamne ses fautes, en effet, craindra davantage d’y retomber… Lire le reste de cette entrée »
Homélie à la mémoire de saint Bassus, 2 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 115 rev.)
Aujourd’hui encore, le Christ est pour nous un maître plein de douceur et d’amour…. Voyez comment il agit. Il se montre compatissant pour le pécheur qui mérite pourtant ses rigueurs. Ceux qui provoquent sa colère devrait être anéantis, mais il adresse aux hommes coupables des paroles pleines de douceur : « Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur ». Dieu est humble ; l’homme, orgueilleux. Le juge se montre clément ; le malfaiteur, arrogant. L’artisan dit des paroles d’humilité ; l’argile discourt à la manière d’un roi (cf Is 29,16; 45,9). «Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur.» Il n’apporte pas le fouet pour châtier, mais le remède pour guérir. Lire le reste de cette entrée »


















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