Le Vénérable Georges (Hadji-Georgis), Père Païssios, Edition Monastère saint Jean le Théologien – Souroti de Thessalonique, Grèce, page 44

Il disait à ses disciples et aux visiteurs : « Le meilleur médicament est la Communion fréquente aux Très Purs Mystères du Christ. La confession fréquente et la divine Communion sont les conditions fondamentales et indispensables pour acquérir sur terre l’allégresse et au Ciel la jubilation ».

Et il leur rapportait cette histoire : « Un ermite demanda au diable : Quelles sont les choses que vous redoutez le plus ?

Le diable répondit : Elles sont redoutables et insupportables pour nous !

Lesquelles ? demanda le Vieillard.

Ce sont le mystère du baptême, par lequel nous perdons tout pouvoir et tout droit sur vous, la Croix, qui nous tourmente, nous met en fuite et nous anéantit et, surtout, la Communion. La Communion, continua le diable, est pour nous plus redoutable que le feu de la Géhenne. Non seulement, nous ne pouvons nous approcher de celui qui a communié dignement, mais même nous avons peur de le regarder en face.

Mais quoique tout cela soit mortel pour nous, nous sommes reconnaissants aux hommes car, par leurs inattentions et leurs habitudes pécheresses, ils éloignent d’eux l’énergie des Mystères. Ce sont eux seuls qui nous donnent le pouvoir de s’emparer de leurs cœurs ! »