Lettres pastorales – Éditions Lis et Parle, p.61-62: lettre n°13 – 24 octobre 1905, 

… Comprends bien que si ton cœur est triste, c’est parce qu’il proteste contre ce sentiment de haine qui lui est étranger et dont il veut se débarrasser. Et comme il n’y parvient pas, il s’afflige. De là te vient cet état déplorable.

Le Malin t’a attaquée, tout à la fois pour t’enlever la joie et l’amour et pour troubler notre paix. Mais prends courage et ne désespère pas : Dieu est avec nous. Dieu ne permettra pas que tu sois vaincue.

Toutefois, tu dois savoir que tu es aussi un peu fautive, parce que tu t’es laissée égarer par tes pensées. Tu délaisses la prière, et ton cœur se trouve sans protection.

C’est pourquoi je t’en prie, dis sans cesse la prière de Jésus et ne te laisse pas gouverner par tes pensées. N’admets pas en ton cœur les assauts de l’aversion.