Antoine le Grand – Père des Moines, Noëlle Devilliers, Spiritualité Orientale, n° 8 – Abbaye de Bellefontaine, ch.1 – page 16.

… Il cria : « Me voici, moi Antoine, je ne fuis pas les plaies. Si vous m’en faites de plus nombreuses, rien ne me séparera de l’amour du Christ » (Cf. Rm. 8,35. Ch. 9).  

« Le Seigneur n’oublia pas le combat d’Antoine, mais lui porta secours. Levant les yeux, Antoine vit le toit comme ouvert et un rayon de soleil descendit jusqu’à lui… Conscient du secours, respirant plus à l’aise, soulagé de ses peines, Antoine interpella la vision : « Où étais-tu ? Pourquoi n’as-tu pas paru dès le commencement pour faire cesser mes douleurs ? ».

Une voix se fit entendre : « J’étais là, Antoine, j’attendais pour te voir combattre. Puisque tu as tenu, tu n’as pas été vaincu, je serai toujours ton secours et je te rendrai célèbre partout. » Ayant entendu ces mots, il se leva et pria. Il était tellement réconforté qu’il sentait dans son corps plus de force qu’avant le combat. Il allait pour lors avoir 35 ans » (ch. 10).