Lettres pastorales – Éditions Lis et Parle, p.36-37.
Malheureux, mes frères, celui qui néglige son cœur et n’en prend pas soin diligemment ! Celui-là… chasse la joie de son cœur, et ce sont le chagrin et l’amertume qui y font irruption, flanqués de l’affliction et de l’angoisse… il rejette l’amour, et la haine s’introduit.
Ainsi son cœur se dépouille de toute vertu capable de soigner son âme malade. Finalement, il dissipe tous les fruits et charismes du Saint-Esprit qu’il avait reçus au baptême et qui rendent l’homme heureux. En outre, il accumule toutes sortes de vices, qui font de lui un être malheureux, pitoyable et mauvais.
L’Église a été fondée pour sanctifier les pécheurs, et ses bras sont ouverts pour les accueillir. Venez, hâtons-nous, nous qui avons la conscience chargée ! Hâtons-nous, l’Église est prête à prendre le lourd fardeau qui accable notre conscience, prête à nous octroyer la confiance filiale envers Dieu, pour que notre cœur soit comblé de bonheur et que nous soyons jugés dignes de la béatitude éternelle !


















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