Lettres des Pères du Désert : Ammonas, Macaire, Arsène, Sérapion de Thumis – Spiritualité Orientale, n° 42 – Abbaye de Bellefontaine. Lettre III, p.21.
Si vous voyez que la ferveur divine s’éloigne et vous laisse, de nouveau cherchez-la et elle viendra à vous. Car cette ferveur est comme un feu qui change le froid en sa propre nature.
Si vous voyez votre cœur soudain appesanti, mettez votre âme devant vous, soumettez-la à l’examen d’un pieux raisonnement, et ainsi nécessairement, elle se réchauffera et s’enflammera en Dieu. Car le prophète David aussi, quand il a vu son âme appesantie, a parlé ainsi : « Pourquoi es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me troubles-tu ? » (Ps. 41,6), « Je me suis souvenu des jours d’autrefois, j’ai médité sur toutes tes œuvres, j’ai étendu mes mains vers toi, et mon âme est devant toi comme une terre sans eau », et la suite (Ps. 142,5-6).
Ainsi fit David quand il vit son cœur appesanti et froid, jusqu’à ce qu’il le réchauffe, et ainsi il reçut la douceur de la grâce divine.


















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