La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654-655
18. (suite) Gloire à toi, vraiment glorifié, qui glorifies les humbles. Et quand ils sont glorifiés, tu les rends encore plus humbles, dès lors que par tes dons ineffables, ils sont redevables de tant de biens immenses.
Quand tu accordes la grâce aux humbles, tu t’enracines en effet merveilleusement dans leurs cœurs, et ils sont vraiment glorifiés. Tu as dit clairement dans le livre de Salomon que la sagesse de Dieu s’enracine dans un peuple glorifié, au-delà de toute imagination.
« C’est pourquoi je me suis élevée dans le cœur comme un cèdre du Liban (Cf. Sir. 24,12-13), moi qui ai dépassé les choses d’en bas, c’est-à-dire les choses de la terre. Parvenue à la cime des pensées divines, j’ai atteint la hauteur, la montagne de Dieu. Comme un térébinthe, dit-elle, j’ai étendu mes branches. C’est dire qu’en ceux où je m’enracine par la grâce spirituelle, mais branches sont des rameaux de gloire et de grâce (Sir. 24,16). »
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