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Nous vous proposons ici d’écouter et/ou de télécharger l’émission radiodiffusée le 29 mai 2008 sur les ondes de la Radio Chrétienne de France – RCF Côte d’Azur. Le Père Marcel Sarkis, recteur de la paroisse antiochienne Saint Ignace le Théophore à Nice, reprend dans cette émission la suite de la conférence qu’il a donnée lors de la rencontre organisée par la paroisse russe Saint Nicolas (6, rue longchamp) le lundi 11 janvier 2008.
Nous vous rappelons de même, que vous avez la possibilité de télécharger le texte de “la Vie et du Martyr du Saint Prêtre Yussif de Damas” en cliquant sur le lien: “Bulletin n° 8″.
Nous vous proposons ici d’écouter et/ou de télécharger l’émission radiodiffusée le 22 mai 2008 sur les ondes de la Radio Chrétienne de France – RCF Côte d’Azur. Le Père Marcel Sarkis, recteur de la paroisse antiochienne Saint Ignace le Théophore à Nice, reprend dans cette émission le propos de la conférence qu’il a donnée lors de la rencontre organisée par la paroisse russe Saint Nicolas (6, rue longchamp) le lundi 11 janvier 2008.
Production et enregistrement : P. Marcel Sarkis, diplômé de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris.
Montage : P. Marcel Sarkis et P. Michel Philippenko (paroisse orthodoxe russe de Nice Saint-Nicolas – Patriarcat Œcuménique de Constantinople).
Nous vous rappelons de même, que vous avez la possibilité de télécharger le texte de « la Vie et du Martyr du Saint Prêtre Yussif de Damas » en cliquant sur le lien: « Bulletin n° 8 ».
La Prière, 31 (trad. DDB 1977, p. 117)
« Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils »
Il me semble que celui qui se dispose à prier doit se recueillir et se préparer quelque peu, pour être plus prompt, plus attentif à l’ensemble de sa prière. Il doit de même chasser toutes les anxiétés et tous les troubles de sa pensée, et s’efforcer de se souvenir de la grandeur du Dieu qu’il approche, songer qu’il est impie de se présenter à lui sans attention, sans effort, avec une sorte de sans-gêne, rejeter enfin toutes les pensées étrangères.
En venant à la prière, il faut présenter pour ainsi dire l’âme avant les mains, élever l’esprit vers Dieu avant les yeux, dégager l’esprit de la terre avant de se lever pour l’offrir au Seigneur de l’univers, enfin déposer tout ressentiment des offenses qu’on croit avoir reçues si on désire que Dieu oublie le mal commis contre lui-même, contre nos proches, ou contre la droite raison. Comme les attitudes du corps sont innombrables, celle où nous étendons les mains et où nous levons les yeux au ciel doit être sûrement préférée à toutes les autres, pour exprimer dans le corps l’image des dispositions de l’âme pendant la prière…, mais les circonstances peuvent amener parfois à prier assis…ou même couché… Pour la prière à genoux, elle est nécessaire lorsque quelqu’un s’accuse devant Dieu de ses propres péchés, en le suppliant de le guérir et de l’absoudre.
Elle est le symbole de ce prosternement et de cette soumission dont parle Paul lorsqu’il écrit : « C’est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, de qui vient toute paternité dans le ciel et sur la terre » (Ep 3,14-15). C’est là l’agenouillement spirituel, ainsi appelé parce que toute créature adore Dieu au nom de Jésus et se soumet humblement à lui. L’apôtre Paul semble y faire allusion quand il dit : « Qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre, et dans l’abîme » (Ph 2,10).
« A ce qu’il me semble, Dieu voulait mon repentir, Il ne veut pas la mort du pécheur, Il attend patiemment et accueille de grand cœur la conversion ». La conversion de Sainte Marie l’Egyptienne a pour cause première la volonté divine. Dieu agit avec elle comme Il a agi à l’égard de son peuple. Il a pour elle une patience qui est à la fois, pitié, fidélité, tendresse. Sa pitié à l’égard de Marie l’Egyptienne est une bienveillance gratuite: Il s’incline, consent, attend, se fait discret. Mais cette pitié s’accompagne de son irrévocable fidélité: jamais Dieu notre Père ne renonce à Son dessein de salut.
Voici un entretien qui nous est proposé par le R.P. Michel (Philippenko) avec l’Archimandrite Placide (Deseille), fondateur des monastères de Saint Antoine le Grand (Vercors) et de la Protection de la Mère de Dieu à Solan (Gard), qui a été diffusé sur les ondes de la Radio Chrétienne en France – RCF. Pour l’écouter cliquez sur le lien…
Homélie 4, 77s (trad. SC 44, p. 95)
«Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent»
De même que l’oeil sain et pur reçoit le rayon lumineux qui lui est envoyé, ainsi l’oeil de la foi, avec la pupille de la simplicité, reconnaît la voix de Dieu aussitôt que l’homme l’entend. La lumière émanant de sa parole se lève en lui, il se lance joyeusement au devant d’elle et il la reçoit, comme l’a dit notre Seigneur dans son Évangile : «Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent» (Jn 10,27)…
C’est avec cette pureté et cette simplicité que les apôtres ont suivi la parole du Christ. Le monde n’a pas pu les empêcher, ni les habitudes humaines les retenir, ni aucun des biens qui passent pour être quelque chose dans le monde les entraver. Ces âmes avaient senti Dieu et vivaient de la foi, et chez de telles âmes, rien dans le monde ne peut l’emporter sur la parole de Dieu. Celle-ci est faible dans les âmes mortes ; c’est parce que l’âme est morte que, de puissante, la Parole devient faible et que l’enseignement de Dieu, de valide, devient sans force chez elles. Car toute l’activité de l’homme se porte là où il vit ; celui qui vit pour le monde met au service du monde ses pensées et ses sens, tandis que celui qui vit pour Dieu se tourne vers ses commandements puissants dans toutes ses actions. Tous ceux qui ont été appelés ont obéi sur-le-champ à la voix qui les appelait lorsque le poids de l’amour des choses terrestres n’était pas suspendu à leur âme. Car les liens du monde sont un poids pour l’intelligence et les pensées, et ceux qui en sont liés et entravés entendent difficilement la voix de Dieu qui les appelle.
Mais les apôtres et, avant eux, les justes et les pères n’étaient pas ainsi ; ils ont obéi comme des vivants, et ils sont sortis légers, parce que rien du monde ne les liait de son poids. Rien ne peut lier et entraver l’âme qui sent Dieu ; elle est ouverte et prête, en sorte que la lumière de la voix divine la trouve en état de la recevoir chaque fois qu’elle vient.
Homélies sur Josué, n° 5 (trad. SC 71, p. 166)
« La vraie violence qui s’empare du Royaume des cieux »
Josué a traversé le Jourdain pour attaquer la ville de Jéricho. Mais Saint Paul enseigne : «Nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous» (Ep 6,12)… [Il dit ailleurs au sujet des récits historiques]: «Ces évènements servaient d’exemple ; ils ont été écrits pour notre instruction, à nous qui voyons arriver la fin des temps» (1Co 10,11).
Si donc ces choses ont été écrites pour notre instruction, eh bien ! pourquoi tardes-tu ? Comme Josué, partons pour la guerre, prenons d’assaut la plus vaste cité de ce monde, c’est-à-dire la méchanceté, et détruisons les murailles orgueilleuses du péché.
Regarderais-tu alentour quel chemin il faut prendre, quel champ de bataille il faut choisir ? Tu vas trouver, sans doute, mes paroles étonnantes, elles sont pourtant vraies : limite tes recherches à toi seul. En toi est le combat que tu vas livrer, à l’intérieur de toi l’édifice du mal et du péché qu’il faut abattre ; ton ennemi sort du fond de ton coeur. Ce n’est pas moi qui le dis, mais le Christ ; écoute-le : «C’est du coeur que viennent les pensées mauvaises, meurtres, adultères, inconduites, vols, faux témoignages, diffamations» (Mt 15,19). Réalises-tu la puissance de cette armée ennemie qui s’avance contre toi du fond de ton coeur ? Voilà nos vrais ennemis.




















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