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Joël 2,12-18.
Parole du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! » Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et vous combler de ses bienfaits: ainsi vous pourrez offrir un sacrifice au Seigneur votre Dieu.
Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l’autel, les prêtres, ministres du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : ‘Où donc est leur Dieu ? ‘ » Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.
Ecclésiaste. 3,1-11.
Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :
Un temps pour engendrer, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer, et un temps pour soigner; un temps pour détruire, et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour gémir, et un temps pour danser. Lire le reste de cette entrée »
Que me fait la multitude de vos sacrifices, dit le Seigneur ? Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n’en veux plus.
Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : l’encens, je l’ai en horreur ! Nouvelles lunes, sabbats, assemblées, je n’en puis plus des forfaits et des fêtes.
Vos nouvelles lunes et vos solennités, je les déteste. Elles me sont un fardeau et je suis las de les supporter. Quand vous étendez les mains, je me voile les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang.
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez la justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve. (…) Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.
Prophètie d’Isaïe 58,1-9.
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas ! Que ta voix résonne comme le cor ! Dénonce à mon peuple ses fautes, à la maison de Jacob ses péchés. Ils viennent me consulter jour après jour, ils veulent connaître mes chemins. Comme une nation qui pratiquerait la justice et n’abandonnerait pas la loi de son Dieu, ils me demandent de leur faire justice, ils voudraient que Dieu se rapproche.
«Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ? Pourquoi nous mortifier si tu l’ignores ?»
Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien trouver votre intérêt, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poings sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ? Est-ce là votre jour de pénitence ? Courber la tête comme un roseau, coucher sur le sac et la cendre, appelles-tu cela un jeûne, un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N’est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t’accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : «Me voici !» Si tu fais disparaître de ton pays le joug, le geste de menace, la parole malfaisante…
Prophétie d’Ézéchiel: 18,21-28
Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes commandements, s’il pratique le droit et la justice, il ne mourra pas, il vivra. On ne se souviendra pas des péchés qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée.
Est-ce donc la mort du méchant que je désire, déclare le Seigneur, n’est-ce pas plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ? Mais, si le juste se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations des méchants, est-ce qu’il vivra ? On ne se souviendra plus de toute la justice qu’il avait pratiquée : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra ! Et pourtant vous dites : ‘La conduite du Seigneur est étrange.’
Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui est étrange ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état, c’est à cause de sa perversité qu’il mourra. Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Parce qu’il a ouvert les yeux, parce qu’il s’est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.


















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