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Lettre de l’Église de Smyrne sur le martyre du saint évêque Polycarpe (69-155) (trad. Quéré, Pères apostoliques, Seuil 1980, p. 241 ; cf SC 10)
Au moment où Polycarpe pénétra dans le stade, une voix retentit du ciel : « Courage, Polycarpe, et sois fort ». Personne ne vit qui parlait, mais ceux d’entre les nôtres qui étaient présents avaient entendu la voix… Quand la foule sut qui était ce captif, les cris redoublèrent. Le proconsul lui demanda si c’était lui Polycarpe. Oui, répondit-il. Et l’autre d’essayer de lui arracher son reniement : « Respecte ton grand âge… Jure par la fortune de César, rétracte-toi… Maudis le Christ. » Polycarpe répondit : « Voilà quatre-vingt-six ans que je le sers, et il ne m’a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon roi et mon sauveur ? » Lire le reste de cette entrée »
Homélie 1 pour la Dormition de la Mère de Dieu ; PG 98, 346 (trad. Orval)
Temple vivant de la divinité très sainte du Fils unique, Mère de Dieu, vraiment, je le redis avec action de grâces, ton assomption ne t’a nullement éloignée des chrétiens. Tu vis impérissable et pourtant tu ne demeures pas loin de ce monde périssable ; au contraire, tu es proche de ceux qui t’invoquent et ceux qui te cherchent avec foi te trouvent. Il convenait que ton esprit reste toujours fort et vivant et que ton corps soit immortel. En effet, comment la dissolution de la chair aurait-elle pu te réduire en cendre et en poussière, toi qui as délivré l’homme de la ruine de la mort par l’incarnation de ton Fils ?… Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’Exode, n°5, 3 ; SC 321 (trad. M. Borret; Éd. du Cerf 1995; p. 157, rev.)
Voyons ce que Dieu a dit à Moïse, quelle route il a eu ordre de choisir. (…) Tu croyais peut-être que le chemin que Dieu montre est uni et facile, qu’il ne comporte absolument rien de difficile ou de pénible ; au contraire, c’est une montée, et une montée tortueuse. Car le chemin par où on tend aux vertus ne va pas en descendant, mais en montant, et c’est une montée resserrée et difficile. Écoute le Seigneur encore dire dans l’Évangile : « Combien étroite et resserrée est la voie qui mène à la vie ! » Vois donc combien l’Évangile est en harmonie avec la Loi (…) N’est-il pas vrai que même des aveugles peuvent le voir clairement : un seul Esprit a écrit la Loi et l’Évangile. Lire le reste de cette entrée »
Sur la parole du Seigneur : Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre ; PG 24, 1176 (trad. cf Orval)
Jésus est venu « tout réconcilier, dans les cieux et sur la terre, en faisant la paix » (Col 1,20). Si cela est vrai, comment pouvons-nous comprendre ce que le Sauveur dit lui-même dans l’Évangile : « Ne pensez pas que je suis venu apporter la paix sur la terre » ?… La paix pourrait-elle ne pas procurer la paix ?… Lire le reste de cette entrée »
Chapitres neptiques, n° 20, 22 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)
Attachons-nous de toutes nos forces au Christ, à cause de ceux qui s’efforcent continuellement de le détacher de l’âme, afin que Jésus ne s’en aille pas (cf. Jn 5,13), s’éloignant de la foule des pensées qui sont dans le lieu de l’âme. Il n’est pas possible de nous attacher à lui de toutes nos forces sans que l’âme se donne de la peine. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’Exode, n°5, 3 ; SC 321 (trad. SC p. 157 rev.)
Voyons ce que Dieu a dit à Moïse, quelle route il a eu ordre de choisir… Tu croyais peut-être que le chemin que Dieu montre est uni et facile, qu’il ne comporte absolument rien de difficile ou de pénible ; au contraire, c’est une montée, et une montée tortueuse. Car le chemin par où on tend aux vertus ne va pas en descendant, mais en montant, et c’est une montée resserrée et difficile. Écoute le Seigneur encore dire dans l’Évangile : « Combien étroite et resserrée est la voie qui mène à la vie !» Vois donc combien l’Évangile est en harmonie avec la Loi… N’est-il pas vrai que même des aveugles peuvent le voir clairement : un seul Esprit a écrit la Loi et l’Évangile. Lire le reste de cette entrée »
Chapitres d’exhortation n° 46, 81 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, Ed. DDB-Lattès, rev.)
Comment convaincre l’incroyant, ou l’homme de peu de foi, que la fourmi peut avoir des ailes, qu’une chenille peut se mettre à voler, et que nombre d’autres choses paradoxales se font dans la création, afin que, se dégageant ainsi de la maladie de l’incrédulité et du désespoir, lui aussi devienne ailé, et, comme un arbre, se couvre des fleurs de la sainte connaissance ? Il est dit en effet : « C’est moi qui fais fleurir l’arbre mort et qui rend la vie aux os desséchés » (cf. Ez 17,24 ; 37,1-11). (…) Lire le reste de cette entrée »
Chapitres d’exhortation n° 47, 48 (Philocalie des Pères neptiques, Tome 1 ; trad. J. Touraille, Éd. DDB-Lattès 1995, rev.)
Ne nous laissons nullement consumer par les soucis que nous causent les besoins du corps. Croyons en Dieu de toute notre âme, comme disait un homme bon : « Confiez-vous dans le Seigneur et vous recevrez sa confiance ». Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur Josué, n°5, 2 (trad. SC 71, p. 167)
Partons en guerre comme Josué ; prenons d’assaut la cité la plus considérable de ce monde –- la malice –- et détruisons les murailles orgueilleuses du péché. Regarderais-tu alentour quel chemin il faut prendre, quel champ de bataille il faut choisir ? Tu vas sans doute trouver mes paroles étonnantes ; elles sont vraies pourtant : limite tes recherches à toi seul. En toi est le combat que tu vas livrer ; à l’intérieur de toi l’édifice de malice qu’il faut saper ; ton ennemi sort du fond de ton cœur. Lire le reste de cette entrée »
Le Pasteur, parabole 9, 24.29 (trad. coll. Icthus, vol.1, p. 230 rev.; cf SC 53, p.341)
Le Pasteur m’a montré une montagne où les herbes étaient vertes et riantes ; tout était florissant, et des troupeaux et des oiseaux y trouvaient leur nourriture. Il m’a dit : « Les croyants venus d’ici ont toujours été simples, innocents, heureux, sans aucun ressentiment les uns contre les autres, mais au contraire toujours contents des serviteurs de Dieu. Lire le reste de cette entrée »
Sermon pour l’ordination d’un évêque, 3, 9 ; Guelferbytanus n°32, PLS 2, 637 (trad. coll. Pères dans la foi n°46, p. 102 rev.)
L’évêque qui est à votre tête est votre serviteur… Que le Seigneur nous donne donc, à l’aide de vos prières, d’être et de rester jusqu’à la fin ce que vous voulez que nous soyons…; qu’il nous aide à accomplir ce qu’il a commandé. Mais qui que nous soyons, ne placez pas en nous votre espoir. Je me permets de vous dire ceci en évêque : je veux me réjouir de vous et non m’enfler d’orgueil… Je parle maintenant au peuple de Dieu au nom du Christ, je parle dans l’Église de Dieu, je parle comme pauvre serviteur de Dieu : ne mettez pas votre espoir en nous, ne mettez pas votre espoir dans les hommes. Sommes-nous bons ? Nous sommes des serviteurs. Sommes-nous mauvais ? Nous restons des serviteurs. Mais les bons, les fidèles serviteurs sont les vrais serviteurs. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; CCL 120, 510 (trad. cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 270)
« Les apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné. » Les apôtres ne sont pas seuls…; il y a d’autres disciples de Jésus et des disciples de Jean Baptiste… « Jésus leur dit : ‘Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu’ ». Pour faire comprendre combien il était nécessaire d’accorder du repos aux disciples, l’évangéliste poursuit en disant : « De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger ». Cette fatigue de ceux qui enseignaient, ainsi que l’ardeur de ceux qui se laissaient instruire, montrent bien ici comme on était heureux en ce temps-là. Lire le reste de cette entrée »
Histoire ecclésiastique, II, 3, 9 (trad. SC 31, p. 54s rev.)
C’était sans doute grâce à une puissance et à une assistance du ciel que la doctrine du salut, tel un rayon de soleil, a éclairé soudainement toute la terre. Suivant les divines Écritures, en effet, sur toute la terre a retenti la voix des évangélistes et des apôtres, « leurs paroles jusqu’aux limites du monde » (Ps 18,5). Et vraiment dans chaque ville, dans chaque bourg, comme dans une aire pleine de blé, se constituaient en masse des Églises fortes de milliers d’hommes, remplies de fidèles… Lire le reste de cette entrée »
Homélie pascale, 71-73 (trad. SC 123, p. 99 rev.)
C’est lui l’agneau sans voix, c’est lui l’agneau égorgé, lui qui est né de Marie, l’agnelle gracieuse. C’est lui qui a été tiré du troupeau et mené à la mort, tué le soir, enseveli de nuit…, pour ressusciter d’entre les morts et ressusciter l’homme du fond de son tombeau. Lire le reste de cette entrée »
Homélie pour l’Annonciation, 2 ; PG 87, 3, 3241 (trad. bréviaire)
« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28) Et que peut-il y avoir de supérieur à cette joie, ô Vierge Mère ? Que peut-il y avoir au-dessus de cette grâce ?… Vraiment « tu es bénie entre toutes les femmes » (Lc 1,42), parce que tu as transformé la malédiction d’Ève en bénédiction ; parce que Adam, qui auparavant était maudit, a obtenu d’être béni à cause de toi. Lire le reste de cette entrée »
Sur l’Incarnation du Verbe, 27-29 ; PG 25,143 ; SC 199 (trad. Orval rev.)
La mort une fois vaincue par le Sauveur et fixée à la croix, comme à un pilori, tous ceux qui marchent dans le Christ la foulent aux pieds. Rendant témoignage au Christ, ils se moquent de la mort, se jouent d’elle et répètent ce qui est écrit à son sujet : « Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ? » (1Co 15,55; Os 13,14)… Lire le reste de cette entrée »
Contre les païens, 40 ; SC 18 (trad. SC p. 190 rev.)
Ce monde est très bon, tel qu’il a été fait et tel que nous le voyons, parce que Dieu le veut ainsi : personne ne pourrait en douter. Si la création était désordonnée, si l’univers évoluait au hasard, on pourrait mettre en doute cette affirmation. Mais puisque le monde a été fait avec sagesse et science, de façon raisonnable et logique, puisqu’il a été orné de toute beauté, il faut que celui qui y préside et qui l’a organisé ne soit autre que la Parole de Dieu, son Verbe, son Logos… Lire le reste de cette entrée »
Confession, 38-40 ; SC 249 (trad. SC p. 111s rev.)
Je suis grandement redevable à Dieu, qui m’a accordé une grâce si grande que, par mon intermédiaire, « des peuples nombreux » sont nés à nouveau pour Dieu… : « Je t’ai établi comme une lumière parmi les nations, pour porter le salut jusqu’à l’extrémité de la terre »… C’est ainsi que je veux « attendre ce qu’a promis » celui qui ne fait jamais défaut, comme il en donne l’assurance dans l’Évangile : « Ils viendront de l’Orient et de l’Occident et se mettront à table avec Abraham, Isaac et Jacob ». Ainsi nous avons confiance que des croyants viendront du monde entier.
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In Domini corporis supulturam ; PG 98, 251-260 (trad. Bouchet, p. 182 rev.)
« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption. En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie. Lire le reste de cette entrée »
Homélie 23 (livre 2) ; CCL 122, 354, 356-357 (trad. Orval)
Il n’y a aucun doute que saint Jean Baptiste a subi la prison pour notre Rédempteur qu’il précédait par son témoignage, que c’est pour lui qu’il a donné sa vie. Car si son persécuteur ne lui a pas demandé de nier le Christ, mais de taire la vérité, c’est cependant pour le Christ qu’il est mort. Le Christ lui-même a dit, en effet : « Je suis la vérité » (Jn 14,6). Puisque c’est pour la vérité qu’il a répandu son sang, c’est donc pour le Christ. Jean avait témoigné en naissant que le Christ allait naître ; en prêchant il avait témoigné que le Christ allait prêcher, en baptisant, qu’il allait baptiser. En souffrant le premier sa Passion, il signifiait que le Christ devait lui aussi la souffrir… Lire le reste de cette entrée »
Parmi les splendeurs des saints, éditions Ormylia, p. 150
« Ne dévoilez pas aux hommes ce qu’est votre confession ni votre vie, encore moins votre activité spirituelle. Tout doit se faire dans le secret et selon les conseils de votre Père en Christ. »
Homélie 4, sur la Passion ; PG 89, 1347
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux païens, aux grands prêtres et aux scribes pour être flagellé, tourné en dérision et crucifié » (cf Mt 20,18). En disant cela à ses disciples, le Christ annonçait ce qui s’accordait avec les prédictions des prophètes, car ils avaient prédit sa mort qui devait avoir lieu à Jérusalem… Nous comprenons pourquoi le Verbe de Dieu qui, autrement, ne pouvait pas souffrir, a dû subir la Passion ; car l’homme n’aurait pas pu être sauvé par un autre moyen. Lui seul l’a su, ainsi que ceux à qui il l’a révélé. En effet, il a su tout ce qui vient du Père ; c’est ainsi que « l’Esprit voit même les profondeurs des mystères divins. » (1Co 2,10). Lire le reste de cette entrée »
Homélie 5, sur la Résurrection du Christ, 6-9 ; PG 89, 1358-1362
« Si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour être le Seigneur des morts et des vivants » (Rm 14,9). Mais « Dieu n’est pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants » (Lc 20,38). Donc, puisque ce Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des vivants : la vie règne en eux, pour qu’ils vivent sans plus craindre la mort. Lire le reste de cette entrée »
Traité sur la fin du monde, 41-43 ; GCS I, 2, 305-307 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 159)
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Venez, vous qui avez aimé les pauvres et les étrangers. Venez, vous qui êtes restés fidèles à mon amour, car je suis l’amour… Voici que mon Royaume est préparé et mon ciel ouvert. Voici que mon immortalité apparaît dans toute sa beauté. Venez tous, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. » Lire le reste de cette entrée »
Homélie sur la sainte Théophanie, 4 ; PG 10, 1181 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 31)
[Jean Baptiste disait :] En ta présence, Seigneur Jésus, je ne peux pas me taire, car « je suis la voix, et la voix de celui qui crie à travers le désert : préparez le chemin du Seigneur. C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » (Mt 3,3.14) Lire le reste de cette entrée »


















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