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Nicolas Cabasilas, la Vie en Christ, Daniel Coffigny – Editions du Cerf 1993,
p.279 Les hommes de foi sont en éveil et ils s’attaquent à la racine du mal dès le début. Ils gardent leur cœur pour Dieu seul, Lui consacrant leur esprit comme un sanctuaire. Lire le reste de cette entrée »
Nicolas Cabasilas, la Vie en Christ, Daniel Coffigny – Editions du Cerf 1993, p.264
Le vrai pain qui fortifie le cœur de l’homme (Ps.103,15), Celui qui est descendu du ciel pour donner la vie au monde (Jn.6,33) nous comble en toutes circonstances. Il intensifie notre ardeur et extirpe la mollesse qui épuise notre âme. Lire le reste de cette entrée »
Nicolas Cabasilas, la Vie en Christ, Daniel Coffigny – Editions du Cerf 1993, p.232-233
En ces deux genres de tristesse, à cause de nos péchés : l’une restaure et l’autre ruine ceux qui s’en affligent ; nous avons de bons témoins : le bienheureux Pierre dans le premier, et le criminel Judas dans le second. Lire le reste de cette entrée »
Nicolas Cabasilas, la Vie en Christ, Daniel Coffigny – Editions du Cerf 1993, p. 233-234
Il nous est bon de fixer notre mémoire sur ce qui a trait à Christ : pensons à Lui sans nous lasser. Méditons sur Lui quand nous sommes seuls et prenons plaisir à parler de Lui avec d’autres. Nous devrions faire preuve, autant que possible, de cette incessante préoccupation tout au long de notre vie ou du moins fréquemment. Lire le reste de cette entrée »
Homélie sur la Dormition de la Mère de Dieu (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 510)
Il fallait que la Vierge soit associée à son Fils en tout ce qui regarde notre salut. De même qu’elle lui a fait partager sa chair et son sang…, de même elle a eu part à toutes ses souffrances et à toutes ses peines… La première, elle a été rendue conforme à la mort du Sauveur par une mort semblable à la sienne (Rm 6,5). C’est pourquoi, avant tous les autres, elle a eu part à la résurrection. Lire le reste de cette entrée »
La Vie en Jésus Christ, IV, 93-97, 102 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 268 rev ; cf SC 355, p. 343s)
«Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde»
« Après nous avoir lavés de nos péchés Lui-même, le Christ s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux » (He 1,3) … C’est donc pour nous servir qu’il est venu, de chez son Père, dans le monde. Et voici le comble : ce n’est pas seulement au moment où il apparaît sur terre revêtu de l’infirmité humaine qu’il se présente sous la forme de l’esclave et cache sa qualité de maître, mais plus tard aussi, au jour où il viendra dans toute sa puissance et paraîtra dans toute la gloire de son Père, lors de sa manifestation. Lors de son règne, est-il dit, «Il prendra la tenue de service, invitera ses serviteurs à se mettre à table et il les servira chacun à son tour» (Lc 12,37). Voilà celui par qui règnent les souverains et gouvernent les princes ! Lire le reste de cette entrée »
La Vie en Christ, IV, 6-8 (trad. cf SC 355, p. 267)
« Si quelqu’un m’aime…, mon Père l’aimera, nous irons demeurer auprès de lui »
La promesse liée à la table eucharistique nous fait habiter dans le Christ et le Christ en nous, car il est écrit : « Il demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). Si le Christ demeure en nous, de quoi aurions-nous besoin ? Qu’est-ce qui pourrait nous manquer ? Si nous demeurons en Christ, que pouvons-nous désirer de plus ? Il est à la fois notre hôte et notre demeure. Heureux sommes-nous d’être son habitation ! Quelle joie d’être nous-mêmes la demeure d’un tel hôte ! Quel bien pourrait manquer à ceux qu’il traite ainsi ? Qu’est-ce qu’ils auraient en commun avec le mal, ceux qui resplendissent d’une telle lumière ? Quel mal pourrait résister à tant de bien ? Plus rien d’autre ne peut demeurer en nous ou venir nous assaillir quand le Christ s’unit à nous ainsi. Il nous entoure et pénètre le plus profond de nous-mêmes ; il est notre protection, notre refuge ; il nous enserre de tous côtés. Il est notre demeure, et il est l’hôte qui emplit toute sa demeure. Car nous ne recevons pas une partie de lui mais lui-même, non pas un rayon de lumière mais le soleil…, au point de ne former avec lui qu’un seul esprit (1Co 6,17)… Notre âme est unie à son âme, notre corps à son corps et notre sang à son sang… Comme le dit saint Paul : « Notre être mortel est absorbé par la vie » (2Co 5,4) et « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).
La Vie en Christ, II, 75s (trad. cf SC 355, p. 203)
Il y a pour nous deux façons de connaître les objets : la connaissance que l’on peut recevoir par ouï-dire, et puis celle que l’on peut acquérir par soi-même.
Par la première, nous n’atteignons pas l’objet lui-même, mais nous le percevons par les mots, comme en une image…; au contraire, faire l’expérience des objets, c’est les rencontrer eux-mêmes. Dans la seconde sorte de connaissance, la forme de l’objet saisit l’âme et éveille le désir comme une trace à la mesure de sa beauté…
De même, lorsque notre amour pour le Sauveur ne produit rien de nouveau ni d’extraordinaire, il est évident que nous n’avons eu affaire qu’à des paroles entendues à son sujet. Comment par ouï-dire pourrions-nous connaître comme il le mérite celui à qui rien ne ressemble…, celui à qui rien ne peut être comparé et qui ne peut être comparé à rien ? Comment pourrions-nous connaître sa beauté et l’aimer à la mesure de sa beauté ?
Mais quand des hommes éprouvent un vif désir de l’aimer, une envie de faire pour lui des choses qui surpassent la nature humaine, alors c’est l’Epoux lui-même qui les a blessés. Il a ouvert leurs yeux à sa beauté. La profondeur de la blessure témoigne que la flèche a frappé juste ; l’ardeur de leur désir révèle qui les a blessés. Voilà comment la nouvelle Alliance est différente de l’Ancienne : jadis c’était une parole qui éduquait les hommes ; aujourd’hui c’est le Christ présent en personne qui, d’une manière indicible, prépare et modèle les âmes des hommes.
Si l’enseignement de la Loi avait suffi pour mener l’homme à sa fin, les actes aussi extraordinaires qu’un Dieu devenu homme, crucifié et qui meurt n’auraient pas été nécessaires. Cela est vrai aussi des apôtres, nos pères dans la foi. Ils avaient entendu l’enseignement du Sauveur, les paroles de sa bouche ; ils avaient vu ses miracles et tout ce qu’il avait supporté pour les hommes, l’avaient vu mourir, ressusciter et regagner le ciel. Tout cela, ils le savaient, mais ils n’ont rien montré de nouveau, de généreux, de vraiment spirituel, jusqu’à ce qu’ils soient baptisés dans l’Esprit Saint…
Alors seulement, le vrai désir du Christ a été allumé en eux et par eux dans les autres.


















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