Homélies sur les évangiles, n°2 (trad. Tissot, Les Pères nous parlent, 1954, p. 190)
L’Écriture nous représente avec raison cet aveugle assis au bord du chemin et demandant l’aumône, car la Vérité a dit elle-même : « Je suis la voie » (Jn 14,6). Ainsi, quiconque ignore la clarté de la lumière éternelle est aveugle.
S’il croit déjà au Rédempteur, il est assis au bord du chemin. S’il croit déjà, mais néglige de demander que lui soit donnée la lumière éternelle et s’il néglige de prier, cet aveugle peut être assis au bord du chemin, mais il ne demande pas l’aumône. Mais s’il croit, s’il connaît l’aveuglement de son cœur et prie afin de recevoir la lumière de la vérité, alors il est bien cet aveugle assis au bord du chemin et qui demande aussi l’aumône.
Celui donc qui reconnaît les ténèbres de son aveuglement et ressent la privation de la lumière éternelle, qu’il crie au fond de son cœur, qu’il crie de toute son âme : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »
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