La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 792
Chapitre 236
Ses effets sont toujours les mêmes. Et elle est la seule voie de salut, car « en nul autre nous n’avons le salut » (Act. 4,12), dit l’Apôtre, et : « Celui-ci est le Sauveur du monde, le Christ » (Jn 4,42). C’est pourquoi au dernier jour toute langue, qu’elle le veuille ou non, confessera et chantera que Jésus Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2,11).
Tel est le signe de notre foi, car nous sommes chrétiens et portons ce nom. Et elle témoigne que nous sommes de Dieu. Car, nous l’avons déjà rappelé, il est dit : « Tout esprit qui confesse que Jésus Christ est le Seigneur venu dans la chair est de Dieu. Et celui qui ne le confesse pas n’est pas de Dieu (I Jn 4,2). Mais « il est l’esprit de l’Antéchrist, qui ne confesse pas Jésus Christ » (I Jn 4,3).
Il faut donc que tous les fidèles ne cessent de confesser ce nom, pour proclamer leur foi et pour l’amour de notre Seigneur Jésus Christ dont rien ne doit jamais nous séparer (Cf. Rom. 8,35), et pour la grâce que répand son nom, et pour l’absolution, la rédemption, la guérison, la sanctification, l’illumination, et avant tout le salut.
Car c’est en ce nom divin que les apôtres ont fait des merveilles et ont enseigné. Le divin Évangéliste dit : « Ces choses ont été écrites pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jn 20,31) : telle est la foi. « Et pour qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Ibid). Tels sont le salut et la vie.
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