La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 654
17. (suite) Quand l’ardeur naturelle, nous l’avons dit, est supplantée dans son action par l’énergie du Consolateur, qui se déploie d’elle-même, la patience et la douceur, jointes à la plus grande bonté, s’accordent à la vie de l’âme. Elles sont le fruit du Saint-Esprit (Cf. Gal. 5,22), auquel communient ceux qui ont reçu la pitié de Dieu.
Mais l’esprit d’illusion et de mensonge, même s’il semble agir dans l’âme sans la volonté et l’impulsion de celui qui le reçoit, n’apaise pas l’état passionné, mais bien plutôt il le suscite, il ne met en œuvre ni l’amour pour Dieu, ni la joie, ni la paix. Car le mensonge est désordonné, il n’est pas conséquent, il est en tout étranger à la paix et au calme qui viennent de Dieu.
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