Matines du samedi de la cinquième semaine – l’Acathiste – ode 7 ton 4

Tu as enfanté celui qui guérit toute plaie, réjouis-toi, divine fiancée, mystique rameau qui fait fleurir l’immortalité; réjouis-toi, ô Souveraine qui nous combles de joie et nous fais héritiers de la vie.

La langue des rhéteurs est embarrassée pour te louer, Mère de Dieu; plus haut que les Séraphins tu t’es élevée en mettant au monde le Christ, notre Roi; intercède auprès de lui pour qu’il sauve de tout danger les fidèles qui se prosternent devant toi.

Les confins de l’univers te proclament bienheureuse et chantent avec amour: Réjouis-toi, Livre saint où le doigt du Père a inscrit le Verbe, que nous te demandons de supplier pour qu’il inscrive tes serviteurs au livre de vie.

Nous tes serviteurs, nous te supplions et nous inclinons nos cœurs devant toi: incline ton oreille vers nous et sauve-nous de l’abîme des tentations; contre les traits de l’Ennemi défends ton peuple, sainte Mère de Dieu.