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Le puits d’eau vive (La Colombe et la Ténèbre, trad. Canévet, éd. du Cerf, 1992 ; p. 127-128 ; rev.)

Quand la sainte Écriture nous instruit de la réalité vivifiante, qu’elle nous parle par une prophétie émanant de Dieu : « Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive » (Jr 2,13), ou dans les paroles du Seigneur à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, peut-être est-ce toi qui le lui demanderais, et il te donnerait l’eau vive » (Jn 4,10), ou encore : « Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive » car : « Celui qui croit en jailliront de son sein. Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui » (Jn 7,37.39), partout la divine nature est désignée sous le nom d’eau vive. Lire le reste de cette entrée »

Le printemps spirituel (La Colombe et la Ténèbre, coll. Foi vivante; trad. M. Canévet; Éd. du Cerf, 1992; p. 58-59)

Parce que la nature humaine, pétrifiée par le culte des idoles et figée par la glace du paganisme, avait perdu toute agilité vers le bien, à cause de cela le soleil de justice se lève sur ce rigoureux hiver et amène le printemps. En même temps que les rayons montent à l’Orient, le vent du sud fait fondre cette glace, en réchauffant toute la masse, afin que l’homme pétrifié par le froid soit pénétré de chaleur par l’Esprit et fonde sous les rayons du Verbe, et qu’il devienne à nouveau une source jaillissante pour la vie éternelle. « Il soufflera son vent et les eaux couleront » (Ps 147,7 LXX). C’est ce que le Baptiste proclamait ouvertement aux Juifs, lorsqu’il leur disait que les pierres se lèveraient pour devenir des enfants du Patriarche (cf. Mt 3,9), imitant sa vertu. Lire le reste de cette entrée »

Vie de sainte Macrine, 23-25 ; SC 178 (trad. SC p. 217s) ;  Phos hilaron

Le soleil s’inclinait vers le couchant. Mais la ferveur de ma sœur Macrine ne fléchissait pas ; plus elle s’approchait du part, plus elle se hâtait d’aller vers son bien-aimé… Elle ne s’adressait plus à nous qui étions présents, mais à celui- seul vers qui elle tenait les yeux incessamment fixés… : «C’est toi, Seigneur, qui as abrogé pour nous la crainte de la mort. C’est toi qui pour nous as fait du terme de la vie d’ici-bas le commencement de la vie véritable. C’est toi qui pour un temps laisses nos corps se reposer pour une dormition, et qui les réveilles à nouveau ‘ au son de la trompette ‘. C’est toi qui donnes à la terre notre glaise en pôt, celle que tu as façonnée de tes mains, et c’est toi qui fais revivre à nouveau ce que tu lui as donné, en transformant par l’immortalité et la beauté ce qui en nous est mortel et difforme… Lire le reste de cette entrée »

Homélie 15 sur le Cantique des Cantiques ; PG 44, 1085-1087 (trad. Canevet, Cerf 1992, p. 194)

« C’est là mon bien-aimé, c’est là mon ami, filles de Jérusalem » (Ct 5,16). L’Épouse du Cantique montre celui qu’elle cherchait en disant : « Voici celui que je cherche, celui qui pour devenir notre frère est monté du pays de Juda. Il est devenu l’ami de celui qui était tombé aux mains des brigands : il a guéri ses plaies avec de l’huile, du vin et des pansements ; il l’a fait monter sur sa propre monture ; il l’a fait reposer dans l’hôtellerie ; il a donné deux pièces d’argent pour son entretien ; il a promis de donner à son retour ce qui aurait été dépensé en plus pour accomplir ses ordres ». Chacun de ces détails a une signification bien évidente. Lire le reste de cette entrée »

Homélies sur les Béatitudes, n°6 (trad. DDB 1979, p. 86 rev.)

« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » (Mt 5,8). Nous croyons facilement qu’un cœur purifié nous fera connaître la joie suprême. Mais cette purification du cœur semble aussi illusoire que la montée au ciel. Quelle échelle de Jacob (Gn 28,12), quel char de feu semblable à celui qui a emporté le prophète Élie dans le ciel (2R 2,11), trouverons-nous pour mener notre cœur vers les beautés célestes et le gager de tout son poids terrestre ?… Lire le reste de cette entrée »

5ème discours sur la Pâque ; PG 46, 683 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 367 rev.)

Béni soit Dieu ! Célébrons le Fils unique, le Créateur des cieux, qui est remonté après être descendu au profond des enfers et qui couvre la terre entière des rayons de sa lumière. Célébrons l’ensevelissement du Fils unique et sa résurrection comme vainqueur, la joie du monde entier et la vie de tous peuples… Lire le reste de cette entrée »

Le Discours catéchétique, 23-26 ; SC 453 (trad. SC p. 253 rev.)

Le fait que Dieu, qui est tout-puissant, ait été capable de s’abaisser jusqu’à l’humilité de la condition humaine constitue une preuve plus grande de sa puissance que l’éclat et le caractère surnaturel des miracles. En effet, quand la puissance divine accomplit une action d’une grandeur sublime, c’est, en quelque sorte, conforme et approprié à la nature de Dieu… Par contre, que Dieu soit descendu jusqu’à notre bassesse est, en quelque sorte, l’expression d’une puissance surabondante qui n’est pas du tout entravée par ce qui est à l’opposé de sa nature… Lire le reste de cette entrée »

Sermon sur la Nativité du Christ ; PG 46,1128s (trad. coll. Icthus, vol. 8, p. 170)

« A la nouvelle de la naissance du Sauveur, Hérode devint soucieux, et tout Jérusalem avec lui » (Mt 2,3)… C’est le mystère de la Passion que figurait déjà la myrrhe des mages ; on fait massacrer sans pitié des nouveau-nés… Que signifie cette tuerie d’enfants ? Pourquoi oser un crime si horrible ?  Lire le reste de cette entrée »

Sermon sur la Nativité, passim ; PG 46, 1128  (trad. coll. Icthus, vol. 8, p. 163s)

Frères, avertis du miracle, comme Moïse allons voir cette chose extraordinaire (Ex 3,3): en Marie, le buisson embrasé ne se consume pas; la Vierge enfante la Lumière sans subir d’atteinte… Courons donc à Bethléem, le bourg de la Bonne Nouvelle! Si nous sommes de vrais bergers, si nous demeurons éveillés en notre garde, c’est à nous que s’adresse la voix des anges qui annoncent une grande joie…:«Gloire à Dieu au plus haut des cieux, car la paix descend sur la terre!» Lire le reste de cette entrée »

Homélie pour la Sainte et Salutaire Pâque ; PG 46, 581 (trad. cf. coll. Icthus, vol. 10, p. 118 et Année en fêtes, Migne 2000, p. 342)

Le Jour Premier de la Vie Nouvelle

Voici une sage maxime : « Au jour du bonheur on oublie tous nos maux » (Si 11,25). Aujourd’hui est oubliée la première sentence portée contre nous – mieux, non pas oubliée, mais annulée ! Ce jour a entièrement effacé tout souvenir de notre condamnation. Autrefois, l’enfantement se passait dans la douleur ; maintenant notre naissance est sans souffrance. Autrefois, nous n’étions que chair, nous naissions de la chair ; aujourd’hui ce qui naît est esprit né de l’Esprit. Hier, nous naissions simples enfants des hommes ; aujourd’hui, nous naissons enfants de Dieu. Hier, nous étions rejetés du ciel sur la terre ; aujourd’hui Celui qui règne dans les cieux fait de nous des citoyens du ciel. Hier, la mort régnait à cause du péché; aujourd’hui, grâce à la Vie, c’est la justice qui reprend le pouvoir.

Un seul homme nous a ouvert jadis les portes de la mort; aujourd’hui, un seul homme nous ramène à la vie. Hier, nous avons perdu la vie à cause de la mort ; mais aujourd’hui la Vie a détruit la mort. Hier, la honte nous faisait nous cacher sous le figuier ; aujourd’hui, la gloire nous attire vers l’arbre de vie. Hier, la désobéissance nous avait chassés du Paradis; aujourd’hui, notre foi nous y fait entrer. De nouveau, le fruit de la vie nous est offert afin que nous en jouissions autant que nous le voulons. De nouveau, la source du Paradis dont l’eau nous irrigue par les quatre fleuves des évangiles (cf Gn 2,10), vient rafraîchir la face entière de l’Église…

Que devons-nous faire dès lors, sinon imiter dans leurs bondissements joyeux les montagnes et les collines des prophéties : « Montagnes, sautez comme béliers ; collines, comme des agneaux ! » (Ps 113,4) Venez donc, crions de joie pour le Seigneur ! (Ps 94,1) Il a brisé la puissance de l’ennemi et dressé le grand trophée de la croix… Disons donc : « Grand est le Seigneur notre Dieu, un grand roi par toute la terre ! » (Ps 94,3;46,3) Il bénit l’année en la couronnant des ses bienfaits (Ps 64,12), et il nous rassemble en un choeur spirituel, en Jésus Christ notre Seigneur, à qui soit la gloire dans les siècles des siècles. Amin !

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