Le Grand Carême, Spiritualité Orientale, n°13, Abbaye de Bellefontaine, nouvelle édition revue et corrigée, 1999, p.41-42
La maladie fondamentale est la paresse. Elle est cette étrange apathie, cette passivité de tout notre être, qui toujours nous tire plutôt vers le bas que vers le haut, et qui, constamment, nous persuade qu’aucun changement n’est possible, ni par conséquent désirable.
C’est, en fait, un cynisme profondément ancré qui, à toute invitation spirituelle, répond : « A quoi bon ? » et qui fait ainsi de notre vie un désert spirituel effrayant. Cette paresse est la racine de tout péché, parce qu’elle empoisonne l’énergie spirituelle à sa source même.
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