Livre des Proverbes : 17,17 – 18,5
C’est dans l’affliction qu’on reconnaît un frère, c’est même pour cela qu’il est engendré. L’homme insensé lui-même s’applaudit, comme un ami cautionne un ami; mais sur ses lèvres il amasse le feu. Qui aime le péché prend plaisir aux querelles; qui hausse trop sa porte cultive la ruine.
L’homme au cœur corrompu ne trouve pas le bien, la langue tortueuse tombe dans le mal. Chagrin pour qui l’engendre, le cœur insensé; il n’a guère de joie, le père d’un butor. Cœur allègre et joyeux procure la santé, un esprit abattu dessèche les os. Le méchant reçoit des présents en secret pour faire dévier les chemins du bon droit. L’homme sage a les yeux tournés vers la sagesse, mais les regards du sot se portent au bout du monde. Un enfant insensé fait l’ennui de son père, l’amertume de celle qui l’a enfanté. Il n’est pas beau de mettre le juste à l’amende, de former un complot contre de justes princes.
Qui retient ses paroles possèdent la science, qui est calme d’esprit est un homme entendu. L’insensé qui se tait peut paraître avisé, il peut passer pour sage s’il ferme la bouche. Pour quitter un ami on cherche des prétextes, mais on sera couvert d’opprobres en tout temps. L’homme privé de sens n’aime pas réfléchir, il lui plaît d’étaler ce qu’il a dans le cœur. Le mépris va de pair avec l’impiété, la disgrâce et la honte la suivent de près. Eau profonde, telle est la parole du sage, un torrent débordant, une source de vie. Il n’est pas bon d’avoir égard au méchant, pour débouter le juste lors du jugement.
Laisser un commentaire
Comments feed for this article