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Homélie 20, sur les huit évangiles du matin selon saint Jean ; PG 151, 265 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 369 rev.)
L’obscurité régnait au-dehors, il ne faisait pas encore jour, mais ce caveau était plein de la lumière de la résurrection. Marie a vu cette lumière par la grâce de Dieu : son amour pour le Christ a été rendu plus vif, et elle a eu la force de voir des anges… Ils lui ont dit alors : « Femme, pourquoi pleures-tu ? C’est le ciel que tu vois dans ce caveau ou plutôt un temple céleste à la place d’un tombeau creusé pour être une prison… Pourquoi pleures-tu ? »… Lire le reste de cette entrée »
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Sermon pour le Dimanche de tous les saints ; PG 151, 322-323 (trad. Orval rev.)
Du haut du ciel, Dieu offre à tous les hommes les richesses de sa grâce. Il est lui-même la source de salut et de lumière d’où s’écoulent éternellement la miséricorde et la bonté. Mais tous les hommes ne mettent pas à profit sa force et sa grâce pour l’exercice parfait de la vertu et la réalisation de ses merveilles ; seuls le font ceux qui ont mis leurs résolutions en pratique et qui ont prouvé par des actes leur attachement à Dieu, ceux qui se sont complètement détournés du mal, qui adhèrent fermement aux commandements de Dieu et qui fixent le regard de leur esprit sur le Christ, Soleil de justice (Ml 3,20). Lire le reste de cette entrée »
Homélie 26 ; PG 151, 340-341 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 308)
Il existe une moisson pour les épis de blé matériels et une autre pour les épis doués de raison, c’est-à-dire le genre humain. Celle-ci s’effectue chez les infidèles et rassemble dans la foi ceux qui accueillent l’annonce de l’Évangile. Les ouvriers de cette moisson sont les apôtres du Christ, puis leurs successeurs, puis, au cours du temps, les docteurs de l’Église. Le Christ a dit à leur sujet ces paroles : « Le moissonneur reçoit son salaire ; il récolte du fruit pour la vie éternelle » (Jn 4,36)…
Saint Grégoire Palamas: de la Déification de l’être humain, Éditions l’Age d’Homme 1990, p. 96
« Entre vertu et amour pour Dieu apparaissent de constantes analogies : c’est en luttant contre ses passions et en s’exerçant à la pratique de la vertu que l’homme cultive son amour du bien, pour la source et la cause du bien, c’est-à-dire pour Dieu. D’ailleurs, comme l’a dit le Christ lui-même, celui qui observe les commandements de Dieu l’aime. En résumé l’amour pour Dieu est le commencement, le milieu et le sommet de la vie éthique du chrétien.
Saint Grégoire Palamas: de la Déification de l’être humain, (Éditions l’Age d’Homme p. 71)
L’amour de Dieu a été répandu dans les cœurs des croyants par l’Esprit Saint, écrit l’apôtre Paul. Et Basile le Grand rappelle que nul don n’est accordé dans la création sans l’intervention du Saint Esprit. Ce n’est point par nos pensées, mais par l’action de l’Esprit de Dieu en nous, enseigne aussi Palamas à ce sujet, que nous faisons acquisition de l’amour et des dons de l’Esprit. Celui-ci a parlé par les prophètes d’Israël; il a préparé l’arrivée du Christ; c’est par lui qu’a été achevée la forme finale la plus élevée de la révélation divine: l’incarnation du Verbe de Dieu, qui a divinisé la nature humaine. C’est par lui enfin que le Christ est revenu dans l’Église après son Ascension, pour demeurer avec elle jusqu’à la fin des siècles.
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