Les écrits des Pères Apostoliques, Foi Vivante – Les Éditions du CERF
Alors les choses allèrent très vite, en moins de temps qu’il n’en fallait pour les dire: sur-le-champ la foule alla ramasser dans les ateliers et dans les bains du bois et des fagots, – les juifs surtout y mettaient de l’ardeur, selon leur habitude. Quand le bûcher fut prêt, il déposa lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture, puis il voulut se déchausser lui-même: il ne le faisait pas auparavant, parce que toujours les fidèles s’empressaient à qui le premier toucherait son corps: même avant son martyre, il était toujours entouré de respect à cause de la sainteté de sa vie. Aussitôt donc, on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher; comme on allait l’y clouer, il dit: « Laissez-moi ainsi: celui qui me donne la force de supporter le feu, me donnera aussi, même sans la protection de vos clous, de rester immobile sur le bûcher. »
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