La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 653
17. (suite) Dès lors l’âme aussi est en paix, dans le calme, dans toute l’impassibilité nécessaire. Elle contemple Dieu. Merveilleusement, sa relation avec Dieu, son illumination, sa tension, c’est l’Esprit qu’elle a heureusement reçu de Dieu.
Elle voit ainsi qu’elle est parvenue à la connaissance de l’inexprimable splendeur plus que lumineuse de la beauté divine, et elle aime d’abondance Dieu plus que beau.
Elle se réjouit de connaître le Père du Seigneur qui, autant qu’il soit possible de le dire, est tellement infini, illimité, incompréhensible, de connaître son héritage et de le connaître lui-même désormais dans l’ineffable compassion divine, et elle atteint alors une paix merveilleuse, car elle voit qu’elle ne manque plus de rien, par la grâce de l’extrême beauté qui dépasse l’intelligence.
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