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2e Hymne pour l’Épiphanie, § 15-18 (trad. SC 110, p. 289s. rev.)
Levons tous les yeux vers le Seigneur qui est aux cieux, en nous écriant comme le prophète : « Celui qui a été vu sur la terre, celui-là est notre Dieu qui, par un effet de sa volonté, a conversé avec les hommes » (Ba 3,38)… Celui qui s’est montré aux prophètes sous diverses apparences, celui qu’Ézéchiel a contemplé sous un aspect d’homme sur un char de feu (1,26), et que Daniel a vu Fils d’homme et Ancien des jours, vieux et jeune à la fois (7,9.13), proclamant en lui un seul Seigneur, c’est lui qui est apparu et qui a tout illuminé. Lire le reste de cette entrée »
Sermons sur saint Matthieu, n° 15
« Vous êtes le sel de la terre » dit le Sauveur ; il leur montre par là combien sont nécessaires tous les préceptes qu’il vient d’énoncer. « Ma parole, leur dit-il, ne sera pas seulement pour votre propre vie, mais elle vous est confiée pour le monde entier. Je ne vous envoie pas à deux villes, à dix ou à vingt, ni à un seul peuple, comme autrefois les prophètes. Je vous envoie à la terre, à la mer, à toute la création (Mc 16,15), partout où abonde le mal. Lire le reste de cette entrée »
Catéchèses baptismales, (trad. SC 50 bis, p. 160s)
Veux-tu savoir quelle force est cachée dans le sang du Christ ? Vois d’où il a commencé à couler et d’où il a pris sa source : il descend de la croix, du côté du Seigneur. Comme Jésus déjà mort, dit l’Évangile, était encore sur la croix, le soldat s’approcha, « lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance et il en jaillit de l’eau et du sang » (Jn 19,33-34). Cette eau était le symbole du baptême, et le sang, celui des mystères eucharistiques… C’est donc le soldat qui lui a ouvert le côté ; il a percé la muraille du temple saint ; et moi, j’ai trouvé ce trésor et j’en ai fait ma richesse… Lire le reste de cette entrée »
Sermon 99 ; PL 52,477 ( trad. coll. Icthus, t. 10, p. 286 rev.)
« Dans le Seigneur, la femme ne va pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme », dit l’apôtre Paul (1Co 11,11)… L’homme et la femme s’acheminent ensemble vers le Royaume. Sans les séparer, le Christ appelle en même temps l’homme et la femme, que Dieu unit et que la nature lie ensemble, en leur donnant de partager les mêmes gestes et les mêmes tâches dans un accord admirable. Par le lien du mariage, Dieu fait que deux êtres n’en soient qu’un et qu’un seul être soit deux, en sorte que l’on y découvre un autre soi-même, sans perdre sa singularité ou se confondre dans le couple. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Jean
« Je meurs pour tous, dit le Seigneur, afin de communiquer ma vie à tous, et j’ai fait de ma chair une rançon pour la chair de tous. Car la mort sera mise à mort dans ma mort, et la nature humaine qui était tombée ressuscitera avec moi. Pour cela je suis devenu l’un d’entre vous, c’est-à-dire un homme de la descendance d’Abraham, pour ‘ me rendre semblable en tout à mes frères ’ » (He 2,17)… Lire le reste de cette entrée »
Hymne 48, L’Ascension, 2-4, 7-8 ; SC 283 (trad. SC p. 141s rev.)
Celui qui est descendu sur la terre — lui seul sait comment — au moment d’en repartir — comment ? lui seul le sait — a pris ceux qu’il aimait et les a menés sur une montagne…pour leur élever la tête et l’esprit… Le Seigneur, étendant les bras comme des ailes, a couvert ainsi qu’un aigle le nid qu’il soignait tendrement (Dt 32,11) et a dit à ses petits : « Je vous ai protégés de mon ombre contre tous les maux (Ps 90,1) : comme je vous ai aimés, aimez-moi. Je ne me sépare pas de vous : je suis avec vous, et personne ne tiendra contre vous » (cf Mt 28,20; Rm 8,31)… Lire le reste de cette entrée »
1er sermon pour l’Ascension ; SC 74 bis (trad. cf SC p. 271))
Les jours qui se sont écoulés entre la résurrection du Seigneur et son ascension n’ont pas été dépourvus d’événements : de grands mystères y ont reçu leur confirmation, de grandes vérités y ont été révélées. C’est alors que la crainte d’une mort amère est abolie et que l’immortalité, non seulement de l’âme mais aussi de la chair, est manifestée… Lire le reste de cette entrée »
Troisième Homélie, 1-3 ; PG 34, 467-470 (trad. Orval)
Quoi qu’ils fassent, les frères doivent se montrer charitables et joyeux les uns avec les autres. Celui qui travaille parlera ainsi de celui qui prie : « Le trésor que mon frère possède, je l’ai, moi aussi, puisqu’il nous est commun.» De son côté, celui qui prie dira de celui qui lit : « Le bénéfice qu’il tire de sa lecture m’enrichit, moi aussi. » Et celui qui travaille dira encore : « C’est dans l’intérêt de la communauté que j’accomplis ce service. » Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’évangile de Jean, 11, 11 ; PG 74, 558 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 134)
Lorsque le Christ est devenu semblable à nous, c’est-à-dire s’est fait homme, l’Esprit l’a oint et consacré, bien qu’il soit Dieu par nature… Il sanctifie lui-même son propre corps, et tout ce qui dans la création est digne d’être sanctifié. Le mystère qui s’est passé dans le Christ est le principe et l’itinéraire de notre participation à l’Esprit. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.)
« Ainsi donc, tant que nous en avons le temps, pratiquons le bien à l’égard de tous, et surtout de nos frères dans la Foi. » (Ga 6, 10) Le temps présent, celui du cours de la vie, est le temps des semailles. Durant cette vie, nous pouvons semer ce que nous voulons. Quand cette vie sera écoulée, le temps d’agir nous sera ôté. C’est pourquoi le Sauveur dit : «Travaillez tant qu’il fait jour. La nuit viendra, où nul ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4) Lire le reste de cette entrée »
Histoire ecclésiastique, II, 3, 9 (trad. SC 31, p. 54s rev.)
C’était sans doute grâce à une puissance et à une assistance du ciel que la doctrine du salut, tel un rayon de soleil, a éclairé soudainement toute la terre. Suivant les divines Écritures, en effet, sur toute la terre a retenti la voix des évangélistes et des apôtres, « leurs paroles jusqu’aux limites du monde » (Ps 18,5). Et vraiment dans chaque ville, dans chaque bourg, comme dans une aire pleine de blé, se constituaient en masse des Églises fortes de milliers d’hommes, remplies de fidèles… Lire le reste de cette entrée »
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