Hymne XVII, § 12-13 (trad. cf SC 110, p. 285)

Le péché est effacé ; l’incorruptibilité nous a été donnée (1Co 15,53) ; le Précurseur nous a manifesté notre rentrée en grâce, en disant : « Voici l’Agneau de Dieu qui prend sur lui les péchés du monde. » Il a montré l’acte d’annulation à ceux qui avaient contracté une lourde dette. Celui qui avait tressailli s le sein maternel l’a proclamé aujourd’hui et a fait connaître celui qui nous est apparu et qui a tout illuminé.

Le Baptiste proclame le mystère ; il appelle agneau le pasteur, et non pas simplement agneau, mais agneau qui efface toutes nos fautes. « Voici l’agneau », dit-il, plus besoin sormais de bouc émissaire (Lv 16,21). Levez vos mains vers lui, vous tous, en reconnaissant vos péchés, car il est venu pour ôter, avec ceux du peuple, les péchés du monde entier. Du haut du ciel, le Père nous a envoyé à tous ce don : celui qui est apparu et qui a tout illuminé…

Il a dissipé la nuit funeste ; grâce à lui tout est midi. Sur le monde a resplendi la lumière sans clin, Jésus notre sauveur. Dans l’abondance, le pays de Zabulon imite le paradis, car le torrent des lices l’abreuve et un courant d’eau toujours vive jaillit en lui… Dans la Galie, nous contemplons aujourd’hui la source d’eau vive, celui qui est apparu et qui a tout illuminé (cf Mt 4,15-16 ; Ps 35,9-10).