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Homélies sur l’évangile de Luc, 34, 3.7-9; GCS 9, 201-202.204-205. (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 419-420)
D’après un ancien qui voulait interpréter la parabole du bon Samaritain, l’homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho représente Adam, Jérusalem le paradis, Jéricho le monde, les brigands les forces hostiles, le prêtre la Loi, le lévite les prophètes, le Samaritain le Christ. Par ailleurs, les blessures symbolisent la désobéissance, la monture le corps du Seigneur… Et la promesse de revenir, faite par le Samaritain, préfigure, selon cet interprète, le second avènement du Seigneur… Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur St Luc, n° 4, 4-6 (trad. SC 87, p. 133)
La naissance de Jean le Baptiste est pleine de miracles. Un archange a annoncé l’avènement de notre Seigneur et Sauveur Jésus ; de même, un archange annonce la naissance de Jean (Lc 1,13) et dit : « Il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. » Le peuple juif ne voyait pas que notre Seigneur accomplissait « des miracles et des prodiges » et guérissait leurs maladies, mais Jean exulte de joie alors qu’il est encore dans le sein maternel. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 803
Celui qui connaît le besoin qu’il a de toutes ces choses et qui les demande à Dieu dans son grand amour, en disant le « Kyrie eleison », recevra sûrement ce qu’il demande et obtiendra la pitié du Seigneur et sa grâce divine. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 803
La pitié de Dieu n’est rien d’autre que la grâce du Saint Esprit, cette grâce que nous, les pécheurs, devons demander à Dieu en disant continuellement le « Kyrie eleison », c’est-à-dire : « Mon Seigneur, aie pitié de moi le pécheur, dans cette misère où je suis, et reçois-moi de nouveau dans la grâce. Lire le reste de cette entrée »
Confession, § 43- 47 (trad. SC 249, p. 119s rev.)
Je n’ai pas commencé ce travail de moi-même, mais c’est le Christ Seigneur qui m’a ordonné de venir passer auprès des Irlandais païens le reste de mes jours – si le Seigneur le veut et s’il me préserve de toute voie mauvaise… Mais je n’ai pas confiance en moi-même « tant que je demeure dans ce corps de mort » (2P 1,13 ;Rm 7,24)… Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 802-803
Pour mieux comprendre ce que nous voulons dire, considère que celui qui, dans ce monde, est indigent et pauvre et désire recevoir l’aumône d’un riche, va le trouver et lui dit : « Aie pitié de moi », c’est-à-dire : « Aie compassion de ma pauvreté, et donne-moi de quoi vivre ». Lire le reste de cette entrée »
A Autolycus,1, 2.7 (trad. bréviaire ; cf SC 20, p. 58s)
Avec les yeux du corps, nous observons ce qui se passe dans la vie et sur la terre ; nous discernons la différence entre la lumière et l’obscurité, le blanc et le noir, le laid et le beau…; il en est de même pour ce qui tombe sous le sens de l’ouïe : sons aigus, graves, agréables. Mais nous avons aussi des oreilles du cœur et des yeux de l’âme, et il leur est possible de saisir Dieu. En effet, Dieu est aperçu par ceux qui peuvent le voir, après que les yeux de leur âme se sont ouverts. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 802
Mais ceux qui n’ont pas totalement conscience de ce dont nous venons de parler ne connaissent pas leur malheur d’être asservis aux volontés de la chair et aux choses de ce monde, ni ne se donnent le temps de penser à l’esclavage où ils sont. Tel n’est pas leur but. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 802
Ceux des chrétiens qui, après avoir reçu du Christ leur Maître tant de grâces et tant de bienfaits, se sont laissés de nouveau tromper par le diable, qui se sont éloignés de Dieu par le moyen du monde et de la chair et sont dominés par le péché et par le diable dont ils font la volonté, mais qui ne sont cependant pas insensibles au point de ne pas sentir le mal qu’ils ont souffert, qui comprennent leur faute et reconnaissent l’esclavage où ils sont, mais qui ne peuvent se libérer seuls et ont recours à Dieu, Lire le reste de cette entrée »
La Perfection spirituelle, 12-14 ; PG 65, 1171 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 2, p. 151 rev.)
La gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l’abaissement convient à l’homme car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l’exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : « Il faut qu’il grandisse, et que je diminue ». Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 801-802
Ainsi quand Adam, séduit par le diable rebelle, se révolta lui-même contre Dieu et refusa d’obéir à son commandement, Dieu lui laissa la liberté et ne voulut pas le dominer de force. Mais le diable jaloux, qui avait trompé Adam au commencement, ne cessa de le tromper jusqu’à ce qu’il l’eut fait semblable en déraison aux bêtes sans intelligence, et celui-ci vécut désormais comme un animal privé de raison et d’intelligence. Lire le reste de cette entrée »
Lettres à Sérapion, n°1, 19 ; PG 26, 373 ; SC 15 (trad. SC p. 115 rev.)
Hommes insensés…, que ne cessez-vous vos recherches indiscrètes au sujet de la Trinité et ne vous contentez de croire qu’elle existe, puisque vous avez pour guide l’apôtre qui écrit : « Il faut croire que Dieu existe et qu’il assure la récompense à ceux qui le cherchent »… Que nul ne se pose des questions superflues, mais qu’on se contente d’apprendre ce qui est contenu dans les Écritures… Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 801
La prière « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi », et plus brièvement « Seigneur, aie pitié » (« Kyrie eleison ») a été donnée aux chrétiens dès l’époque des apôtres, et il leur a été prescrit de la dire continuellement. Ce qu’ils font. Mais que signifie ce « Kyrie eleison » ? Bien peu aujourd’hui le savent. C’est en pure perte et pour rien, hélas, qu’on dit « Seigneur, aie pitié ». On ne reçoit pas la pitié de Dieu. Car on ne sait pas ce qu’on demande. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 793
Chapitre 237
Les prêtres aussi doivent prier, parce qu’ils ont été consacrés à cette œuvre apostolique qui accomplit la prédication divine et les gestes de Dieu, et révèle l’amour du Christ. Enfin que ceux qui sont dans le monde la pratiquent autant qu’il leur est possible, car elle est un sceau sur eux-mêmes et un signe de leur foi, elle les garde, elle les sanctifie, elle chasse d’eux toute tentation. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 792-793
Chapitre 237
Que tout fidèle continuellement dise donc en son intelligence et avec sa langue cette prière du nom de Jésus. Immobile ou en marche, assis ou couché (Cf. Dt 6,6-7), quoi qu’il dise ou qu’il fasse, qu’il ne cesse de s’y appliquer. Et il trouvera une très grande sérénité, une très grande joie, comme le savent d’expérience ceux qui agissent ainsi. Lire le reste de cette entrée »
Sermon pour la résurrection (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 128 rev.)
Cachés dans une maison, les apôtres voient le Christ ; il entre, toutes portes closes. Mais Thomas, absent alors…, bouche ses oreilles et veut ouvrir ses yeux… Il laisse éclater son incrédulité, espérant ainsi que son désir sera exaucé. « Mes doutes ne disparaîtront qu’à sa vue, dit-il. Je mettrai mon doigt dans les marques des clous, et j’étreindrai ce Seigneur que je désire tant. Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 792
Chapitre 236
Ses effets sont toujours les mêmes. Et elle est la seule voie de salut, car « en nul autre nous n’avons le salut » (Act. 4,12), dit l’Apôtre, et : « Celui-ci est le Sauveur du monde, le Christ » (Jn 4,42). C’est pourquoi au dernier jour toute langue, qu’elle le veuille ou non, confessera et chantera que Jésus Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2,11). Lire le reste de cette entrée »
La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 791-792
Chapitre 236
Cette prière divine, l’invocation de notre Sauveur – « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi » -, est en même temps appel, invocation et confession de la foi.
Elle suscite l’Esprit Saint, elle dispense les dons de Dieu, elle purifie le cœur, elle chasse les démons, elle est la demeure de Jésus Christ, elle est la source de la réflexion spirituelle et des pensées divines, elle délivre des péchés, elle soigne les âmes et les corps, elle donne l’illumination divine, elle répand la pitié de Dieu, elle accorde dans l’humilité les révélations et les initiations divines, elle porte en elle la seule voie du salut : le nom salutaire de notre Dieu, c’est-à-dire l’unique nom de Jésus Christ Fils de Dieu invoqué en nous, et en nul autre nous n’avons le salut (Act. 4,12), comme dit l’Apôtre. Lire le reste de cette entrée »
Commentaire du Cantique des Cantiques, II, 9 ; SC 375 (trad. SC p. 437 rev.)
L’épouse du Cantique des Cantiques dit : « Mon nard a donné son parfum » (1,12)…; mais on peut lire aussi « Son parfum »… L’épouse s’est approchée de l’Époux, l’a oint de ses onguents, et d’une façon étonnante, c’est comme si le nard n’avait pas donné d’odeur auparavant, tant qu’il était aux mains de l’épouse, mais a donné son odeur lorsqu’il entre en contact avec le corps de l’Époux — en sorte que, semble-t-il, c’est moins lui qui a pris l’odeur du nard, que le nard qui l’a prise comme venant de lui… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de Matthieu, 10, 9-10 ; GCS 10, 10-11 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.120 rev. ; cf SC 162, p. 173)
A l’homme « qui recherche de belles perles », il faut appliquer les paroles suivantes : « Cherchez et vous trouverez » et « Celui qui cherche, trouve » (Mt 7,7-8). En effet, à quoi peuvent bien se rapporter «cherchez» et «celui qui cherche, trouve»? Disons-le sans hésiter : aux perles, et particulièrement à la perle acquise par l’homme qui a tout donné et tout perdu. A cause de cette perle, Paul dit : « J’ai accepté de tout perdre afin de gagner le Christ » (Ph 3,8). Par le mot « tout » il entend les belles perles, et par « gagner le Christ » l’unique perle de grand prix.
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Homélies sur l’Exode, n°8 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 2, p. 174)
« Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir de la terre d’Égypte, de la maison de servitude. » (Ex 20,2) Ces paroles ne s’adressent pas seulement à ceux qui jadis sont sortis d’Égypte ; elles s’adressent plus encore à toi qui les écoutes maintenant, si toutefois tu sors d’Égypte… Lire le reste de cette entrée »
Commentaire sur l’évangile de saint Jean, 2, 193s (trad. cf SC 120, p. 339)
En nous, la voix et la parole ne sont pas la même chose, car la voix peut se faire entendre sans porter de sens, sans parole, et la parole peut également être transmise à l’esprit sans voix, comme dans le cheminement de notre pensée. Lire le reste de cette entrée »
Homélies pour la Vigile de Noël, 5 ; CCL 122, 32-36 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 19 rev.)
« Voici, dit le prophète Isaïe, la Vierge portera et enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, nom qui se traduit : Dieu avec nous » (7,14). Le nom de Sauveur « Dieu-avec-nous », donné par le prophète, signifie les deux natures de son unique personne. En effet, celui qui est Dieu, né du Père avant tous les siècles, c’est lui-même qui est Emmanuel à la fin des temps, c’est-à-dire Dieu avec nous. Lire le reste de cette entrée »
Homélies sur l’Exode, n° 12, 4 (trad. Fortier / En Calcat ; cf SC 321, p. 369)
« Le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté » (2Co 3,17)… Comment pourrons-nous trouver cette liberté, nous qui sommes les esclaves du monde, les esclaves de l’argent, les esclaves des désirs de la chair ? Certes, je m’efforce de me corriger, je me juge moi-même, je condamne mes fautes. Lire le reste de cette entrée »
Confession, 56-62 conclusion (trad. SC 249, p.129s rev.)
Voici que « je confie ma vie au Dieu fidèle » (1P 4,19) pour qui « je m’acquitte d’une mission » (Ep 6,20) malgré ma bassesse, car il ne fait pas acception de personne et m’a choisi pour ce service, afin que je sois son serviteur, « un des plus petits d’entre les siens » (Mt 25,40). « Comment lui rendrai-je tous ses bienfaits envers moi ? » (Ps 115,12) Mais que puis-je dire ou promettre à mon Seigneur, vu que je n’ai pas d’autres capacités que celles que lui-même m’a données ?… Lire le reste de cette entrée »


















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