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Le pape et le patriarche de Constantinople ont eu un entretien privé jeudi 6 mars au Vatican, suivi d’un temps de prière dans la chapelle Urbain VIII du palais apostolique.
Benoît XVI et Bartholomeos Ier ont d’abord prié côte à côte en silence avant de réciter à haute voix le Notre Père et l’Ave Maria en latin, et de se bénir mutuellement, a précisé l’Osservatore romano, le quotidien du Vatican.
Pendant le Saint et Grand Carême de Pâques, les offices quotidiens de l’Eglise Orthodoxe (office de minuit, matines, prime, tierce, sexte, none, vêpres et Grandes Complies) révèlent une prière attribuée à Saint Ephrem le Syrien, diacre et moine du IVème siècle. Le texte de cette prière est le suivant: Lire le reste de cette entrée »
Prophètie d’Isaïe 58,1-9.
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas ! Que ta voix résonne comme le cor ! Dénonce à mon peuple ses fautes, à la maison de Jacob ses péchés. Ils viennent me consulter jour après jour, ils veulent connaître mes chemins. Comme une nation qui pratiquerait la justice et n’abandonnerait pas la loi de son Dieu, ils me demandent de leur faire justice, ils voudraient que Dieu se rapproche.
«Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ? Pourquoi nous mortifier si tu l’ignores ?»
Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien trouver votre intérêt, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poings sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ? Est-ce là votre jour de pénitence ? Courber la tête comme un roseau, coucher sur le sac et la cendre, appelles-tu cela un jeûne, un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N’est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t’accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : «Me voici !» Si tu fais disparaître de ton pays le joug, le geste de menace, la parole malfaisante…
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