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Sermon 71, pour le résurrection de Seigneur ; PL 54, 388 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p.363 rev. ; cf Orval)
Mes très chers, Paul, l’apôtre des païens, ne contredit pas notre foi lorsqu’il dit : « Même si nous avons connu le Christ selon la chair nous ne le connaissons plus ainsi à présent » (2Co 5,16). La résurrection du Seigneur n’a pas mis fin à sa chair, elle l’a transformée. Le surcroît de sa puissance n’a pas détruit sa substance ; la qualité a changé ; la nature n’a pas été anéantie. On avait cloué ce corps en croix : il est devenu inaccessible à la souffrance. On l’avait mis à mort : il est devenu éternel. On l’avait meurtri : il est de venu incorruptible. Et l’on peut bien dire en effet que la chair du Christ n’est plus celle que l’on avait connue ; car il n’y a plus trace en elle de souffrance ou de faiblesse. Elle reste la même en son essence, mais elle n’est plus la même sous le rapport de la gloire. Lire le reste de cette entrée »
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