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Le révérend Archimandrite Ephrem (Kyriakos), higoumène du monastère du Saint Archange Michel à Bakaata – Nahr Baskinta, diocèse du Mont Liban, est arrivé ce jour en France.
Il concélèbrera la Divine Liturgie demain samedi 24 mai à 18h30 (dimanche de la Samaritaine) à la paroisse Saint Etienne en la cathédrale grecque – 7, rue Georges Bizet à Paris où une rencontre avec les fidèles est prévue après la célébration.
Il se rendra plus tard pour la fin de la semaine suivante au monastère du Buisson Ardent à Villardonnel où il concélèbrera la Divine Liturgie du dimanche 1er juin (de l’aveugle-né). A cette occasion, la paroisse Saint Ignace le Théophore – Nice, organise un pélerinage pour participer à la fête avec les moniales du monastère.
Le dimanche 8 juin, il sera de nouveau en région parisienne pour célébrer, avec les fidèles de la paroisse des saints Archanges Michel et Gabriel à Blanc Mesnil, la Divine Liturgie du dimanche des Pères du 1er concile oecuménique. Il réunira ensuite ceux qui le souhaitent pour un petit échange sur la vie spirituelle et un mot d’au-revoir.
La Vie en Christ, IV, 6-8 (trad. cf SC 355, p. 267)
« Si quelqu’un m’aime…, mon Père l’aimera, nous irons demeurer auprès de lui »
La promesse liée à la table eucharistique nous fait habiter dans le Christ et le Christ en nous, car il est écrit : « Il demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). Si le Christ demeure en nous, de quoi aurions-nous besoin ? Qu’est-ce qui pourrait nous manquer ? Si nous demeurons en Christ, que pouvons-nous désirer de plus ? Il est à la fois notre hôte et notre demeure. Heureux sommes-nous d’être son habitation ! Quelle joie d’être nous-mêmes la demeure d’un tel hôte ! Quel bien pourrait manquer à ceux qu’il traite ainsi ? Qu’est-ce qu’ils auraient en commun avec le mal, ceux qui resplendissent d’une telle lumière ? Quel mal pourrait résister à tant de bien ? Plus rien d’autre ne peut demeurer en nous ou venir nous assaillir quand le Christ s’unit à nous ainsi. Il nous entoure et pénètre le plus profond de nous-mêmes ; il est notre protection, notre refuge ; il nous enserre de tous côtés. Il est notre demeure, et il est l’hôte qui emplit toute sa demeure. Car nous ne recevons pas une partie de lui mais lui-même, non pas un rayon de lumière mais le soleil…, au point de ne former avec lui qu’un seul esprit (1Co 6,17)… Notre âme est unie à son âme, notre corps à son corps et notre sang à son sang… Comme le dit saint Paul : « Notre être mortel est absorbé par la vie » (2Co 5,4) et « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).
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